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Acteur Chanteur : Stars & celebrites

mercredi 16 juin 2010

Sofia Essaidi Croque la vie

Sofia Essaïdi, après nous avoir enchanté dans le rôle de cléopatre, ou lorsqu'elle chantait CABARET, elle nous revient avec son second et nouvel album.
Cet album sera disponible en bacs à l'automne prochain.

Fraichement sortie d'une aventure de trois années avec la comédie musicale de Kamel Ouali, "Cléopâtre", Sofia Essaïdi dévoilera en automne prochain,
Un disque déjà introduit par un premier single extrait : "Je croque la vie".
Elle dit :
Mon album sera prêt à l’automne ! J’ai composé 5 des 11 titres. Il sera dans l’esprit des chansons de Lily Allen.
Un album pop et très gai.
Elle dit : J’ai hâte de la défendre sur scène, Nous aussi !!!!!!!

Luce a gagne la Nouvelle Star

Nouvelle Star : Luce
Affublée de tenues les plus improbables, avec ses jupes ou robes courtes avec des collants multicolores, c’est Luce, la belle rousse de 20 ans, qui a réussi a décrocher le coeur du jury et des spectateurs.
Luce, en larmes comme dans chaque émission a été la grande gagnante hier soir de la Nouvelle Star 2010.
Luce c'est un no mistake.
Pour le Jury
Le clou de la soirée Philippe Manoeuvre en a enlevé ses lunettes de soleil la première fois en trois ans sur une émouvante version de « Ne me quitte pas » de Brel.

André Manoukian, avant même les résultats, il est monté sur scène pour offrir à « sa princesse » Luce une bague jaune. Les dés étaient jetés.
François n'a pas démérité, il a été parfait, mais qu'un seul gagnant.
Lio, Marco Prince, André Manoukian et Philippe Manoeuvre n'ont pas tari d'éloges pour chacune des performances des deux finalistes.

Jane Fonda et le cinema israelien

Jane Fonda :Article écrit dans le journal le Monde le 16 juin
Voici le texte tel quel :
Jane Fonda dit :
En septembre 2009, j'ai signé une lettre de protestation contre la décision du Festival international du film de Toronto de célébrer le 100e anniversaire de Tel-Aviv. Cela se passait l'année même de l'intervention israélienne à Gaza. Cette décision rendait le festival partie prenante d'une campagne lancée pour améliorer l'image d'Israël.
Arye Mekel, directeur général des affaires culturelles au ministère israélien des affaires étrangères, avait déclaré que les artistes devaient être enrôlés pour "présenter un meilleur visage d'Israël, afin que nous ne soyons pas perçus uniquement dans un contexte de guerre". Les protestataires avaient estimé qu'il n'était pas acceptable qu'un festival unanimement respecté soit ainsi utilisé. Le rôle de l'art n'est pas de rendre plus présentable la réalité, mais de l'exposer avec ses contradictions et complexités.

J'ai signé cette lettre sans la lire avec suffisamment d'attention, sans me demander si certaines de ses formulations n'étaient pas de nature à exacerber la situation plutôt qu'à encourager un dialogue constructif. Récemment, le rabbin Shlomo Schwartz, directeur du Chai Center de Los Angeles, m'a expliqué le sens du mot hébreu teshuva - réparer des choses que vous avez faites de manière incorrecte, pas simplement en ne les répétant pas, mais en "les évoquant avec un coeur sincère".

Certains des termes de cette lettre ne venaient pas de mon coeur, c'étaient des termes provocateurs, comme la description de Tel-Aviv en ville "édifiée sur des villages palestiniens détruits", par exemple, ou omettre de mentionner une seule fois la période de huit mois durant laquelle le Hamas a procédé à des tirs de fusées et à des attaques au mortier sur la ville de Sdérot et le Negev occidental, campagne à laquelle réagissait Israël lorsqu'il a lancé son opération à Gaza.

De nombreux citoyens souffrent à présent d'un syndrome de stress post-traumatique à la suite de ces événements. Dans le contexte tendu d'une région où toute critique adressée à Israël est aussitôt, et bien souvent de façon injustifiée, taxée d'antisémitisme, il peut s'avérer contre-productif d'attiser au lieu d'expliquer, ce qui implique d'entendre les récits des deux parties et d'exprimer la souffrance des deux parties, et pas uniquement de la partie palestinienne.

En négligeant de faire cela, cette lettre a permis à des gens bien disposés de se boucher les oreilles et de fermer leur coeur. Par ailleurs, cette protestation contre l'utilisation du festival pour redorer le blason d'Israël a peut-être été trop facilement mal interprétée. L'esprit de la lettre a sans aucun doute été déformé. Contrairement aux mensonges qui ont été propagés, la lettre ne diabolisait pas les films et les réalisateurs israéliens.

Lors d'un des nombreux voyages que j'ai effectués en Israël, j'ai prononcé un discours au département cinéma de l'université de Tel-Aviv et je suis consciente, comme d'autres signataires de ce texte, que les films israéliens ne sont pas les porte-parole des politiques gouvernementales. La lettre n'était pas non plus une remise en cause de la légitimité de Tel-Aviv en tant que ville israélienne, ni un appel au boycottage du Festival de Toronto.

En fait, de nombreux signataires participent au Festival de Toronto et y présentent leurs films. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, la meilleure façon d'améliorer l'image d'Israël consisterait à célébrer l'ancien, courageux et solide mouvement pacifiste de ce pays en contribuant à lever le blocus de Gaza grâce à des négociations et en stoppant l'expansion des colonies en Cisjordanie. Ce serait un meilleur moyen de montrer l'engagement israélien pour la paix qu'une campagne de relations publiques. Faute de cela, il n'y aura pas de solution à deux Etats. L'histoire entre Israéliens et Palestiniens ne peut être réduite à une relation agresseur-victime simpliste.

Pour bien le comprendre, il faut être prêt à s'asseoir ensemble avec un coeur ouvert et prêter l'oreille au récit des deux parties. Un de ces récits voit 1948 comme l'expulsion en masse des Palestiniens de leur terre. L'autre considère cette date comme la naissance d'une nation. Il est concevable que cela ait été les deux. Aucun des récits ne peut être gommé, les deux doivent être écoutés.

Jane Fonda, actrice amriecaine