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Acteur Chanteur : Stars & celebrites

samedi 5 février 2011

Guesch Patti : sa chanson Etienne enfin réhabilitée

Ce fut la lutte comme celle de David contre Goliath !
Les Éditions du Félin ont réussi à faire plier le géant de la musique, EMI.
En effet, la maison d'édition française, qui a édité le tube de Guesch Patti "Étienne" en 1987, a tenu bon. Après 24 ans de procédure, la cour d'appel de Paris vient de lui rendre justice.
Elle reconnaît que la major britannique disposait illégalement des droits de cette chanson.

Selon L'Express, EMI, qui produit Jean-Louis Aubert et Daft Punk entre autres, a exploité impunément le tube de Guesch Patti au grand dam des Éditions du Félin. La major est donc condamnée, mais pas très lourdement puisque qu'elle n'est pas contrainte de verser des indemnités pour les préjudices causés.

Cette victoire a donc un goût de symbole plus que de revanche financière, malgré le quart de siècle durant lequel la maison de disques EMI a pleinement profité du succès intemporel de la chanson "Étienne".

Aujourd'hui les Éditions Félin ont changé de cap. Elles ont délaissé la musique depuis vingt ans pour éditer des livres. Quant à Guesch Patti, de son vrai nom Patricia Porasse, elle a troqué le micro pour renouer avec ses premières amours : la danse. Elle se produit avec des chorégraphes célèbres et s'est également essayée au théâtre dans "Les Monologues du vagin" avant de rejoindre le jury de l'émission "Dancing show" sur France 2, à l'été 2006.

Cette victoire pourrait faire renaître en elle une nouvelle envie musicale. D'autant qu'on murmure ci et là que Guesch Patti prépare un nouvel album. A suivre
Source : people

Quel avenir pour l'Egypte !

Voila deja deux semaines de contestation du pouvoir en Egypte mais son président, Hosni Moubarak, est toujours en poste.
Il reste en place au terme d'une nouvelle journée de manifestation présentée comme le «vendredi du départ», or personne n’est parti…

Moubarak toujours là, mais tellement affaibli que pour la plupart des observateurs, la période de transition a déjà commencé. Pour aboutir sur quoi ? Ça, nul ne le sait. L'impression laissée par cette fin de semaine est bien celle d'un « entre-deux » : entre les 29 années de pouvoir Moubarak et un avenir en gestation.

Et c'est aussi le sentiment qui se dégage à la lecture de la presse du jour, à l'image du Monde pour qui «l'après-Moubarak se joue actuellement entre la place Tahrir et Washington». Alors que les responsables américains font pression pour des élections libres, «le président égyptien s'accroche au pouvoir», résume le quotidien du soir.

Il s'accroche au pouvoir, d'où ce titre en forme de jeu de mots à la une de Libération : «Momie fait de la résistance».

S'il s'obstine, «dans les faits la transition a peut être déjà commencé, écrit Libération : Hosni Moubarak n'apparaît plus comme le vrai détenteur du pouvoir. Celui qui parle, annonce les réformes, détaille l'agenda, lance les invitations à dialoguer, c'est Omar Souleiman.

Si la pression devenait trop forte, ce dernier pourrait bien se voir rapidement transférer l'ensemble des pouvoirs par Moubarak qui terminerait son mandat comme président honoraire, une sorte de reine d'Angleterre au pays des pharaons».

Voilà - en termes imagés - un scénario possible décrit dans Libération. Alexandre Adler lui, souligne dans Le Figaro le rôle décisif joué par l'armée égyptienne. A ses yeux, «la situation est en train de lui conférer un pouvoir arbitral indiscuté et tout montre qu'elle va s'en servir».

Un pouvoir islamiste au Caire ?

La presse s'interroge par ailleurs sur l'importance des Frères musulmans. «Peu nombreux au début de l'insurrection, ils ont gagné en légitimité et sont désormais très présents» note Libération. Les envoyés spéciaux du journal au Caire rapportent au sujet des islamistes que «peu à peu ils s'enhardissent. Ce vendredi ils sont venus en masse place Tahrir assister à la grande prière et à la manifestation appelant au départ d'Hosni Moubarak».

Dans ces conditions faut-il craindre l'émergence d'un pouvoir d'obédience islamiste au Caire ? La question est au cœur de plusieurs éditoriaux, comme celui du quotidien L'Alsace qui affirme que «le danger que les Frères musulmans fassent main basse sur l'Egypte sera d'autant plus grand que les aspirations à la liberté seront réprimées».

Dans Ouest France on lit que l'accession au pouvoir des Frères musulmans est actuellement l'une des trois menaces majeures qui guettent l'Egypte, avec la guerre civile et la dictature militaire.

Autre réflexion, c'est un point de vue de l'essayiste et journaliste Caroline Fourest paru dans Le Monde : elle souligne au contraire que ce danger n'est plus vraiment d'actualité, car «nous ne sommes plus en 1979. La révolution islamiste a beaucoup déçu. Les jeunes arabes connectés à Internet ont vu les vidéos des jeunes Iraniens massacrés par les sbires d'Ahmadinejad. Ils s'identifient plus à eux ou aux jeunes Tunisiens qu'aux "barbus"».

Bref, écrit encore Caroline Fourrest à propos des manifestants égyptiens, «aucun régime ne pourra plus ni les censurer ni les couper du monde».

Dans la continuité de ce qui précède, c'est à dire l'onde de choc des événements en Egypte et en Tunisie, l'Algérie n'est pas épargnée. L'Algérie dont le président Bouteflika «veut désamorcer la contestation» annonce Le Figaro. Le chef de l'Etat a cherché à enrayer le mouvement de gronde populaire en annonçant plusieurs initiatives, dont la prochaine levée de l'état d'urgence et l'ouverture des médias publics à l'opposition
Source : rfi

Un gazoduc approvisionnant Israël attaqué

Ce sont des inconnus qui ont lancé une attaque à l'explosif aujourd'hui contre un gazoduc en Egypte approvisionnant Israël, a indiqué à l'AFP un responsable égyptien, en pleine contestation populaire contre le régime du président égyptien Hosni Moubarak, a indiqué un responsable.

Aucune indication n'a pu être obtenue dans l'immédiat sur les dégâts de source officielle égyptienne, mais la radio publique israélienne a fait état de dégâts mineurs.

Les assaillants ont attaqué à l'aide d'explosifs le gazoduc dans la localité de Lehfen, dans la région de Cheikh Zouwayed dans le Sinaï (nord), non loin de la frontière avec la bande de Gaza, a dit le responsable égyptien sous le couvert de l'anonymat, sans faire état de victime.

Les services de secours, aidés des forces de l'armée, s'affairaient à éteindre le feu, a déclaré à la télévision un responsable local, Gaber al-Araby. "Nous n'avons pas encore de détails sur ce qui s'est passé".

Une chasse à l'homme a été lancée pour retrouver les assaillants.

A Jérusalem, la radio publique israélienne, citant des propos du gouverneur égyptien d'El-Arich, a affirmé que l'attaque avait été menée à l'aube à l'aide d'une petite charge explosive.

L'attaque a fait des dégâts mineurs et l'incendie a été circonscrit au bout de trois heures. Les fournitures de gaz vers Israël et la Jordanie ont momentanément été coupées, selon des mesures d'urgence prévues, a poursuivi la radio israélienne.

Le 1er février, Israël a dit qu'il s'inquiétait de plus en plus pour ses approvisionnements en gaz naturel en provenance de l'Egypte, à la suite de la révolte qui secoue ce pays avec lequel l'Etat hébreu a conclu en décembre des accords sur la fourniture d'au moins 1,4 milliard de mètres cubes.

Les craintes israéliennes ont été alimentées par des déclarations de Mohammed Ghanem, un dirigeant des Frères musulmans égyptiens (opposition), qui a appelé à "bloquer le canal de Suez et à stopper les fournitures de gaz et pétrole", dans une déclaration à la TV iranienne en arabe Al-Alam.

Mais il n'était clair dans l'immédiat si cette attaque était liée à la contestation populaire contre M. Moubarak appelé à démissionner.

En juin, la police égyptienne avait renforcé la sécurité le long de la conduite transportant du gaz naturel vers Israël, après que des bédouins recherchés par les autorités ont menacé de la saboter.

L'Egypte, qui a été le premier pays arabe à signer la paix avec l'Etat hébreu en 1979, assure 40% du gaz naturel à Israël.

En décembre, quatre entreprises israéliennes ont signé des accords d'achat de gaz égyptien sur une période de 20 ans pour un montant évalué entre cinq et dix milliards de dollars. Avec ces nouveaux contrats, le groupe israélo-égyptien East Mediterranean Gas (EMG), va fournir à l'Etat hébreu un total de six milliards de m3 de gaz pour une valeur de 19 mds USD.

L'Egypte a commencé en février 2008 à honorer un contrat signé en 2005 avec EMG portant sur la livraison annuelle sur 15 ans de 1,7 md de m3 de gaz naturel à Israël. Sitôt connue, l'exécution de ce contrat a suscité une levée de boucliers de l'opposition égyptienne, en particulier des Frères musulmans.

Achevé en 2007, un gazoduc sous-marin long de 100 km achemine le gaz depuis Al-Arich jusqu'au port israélien d'Ashkelon, près de Tel-Aviv
Source : romandie