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vendredi 14 janvier 2011

Le president Ben Ali a quitte la Tunisie

Le president Ben Ali a quitte la Tunisie
La Tunisie a connu vendredi une journée historique.
Après un mois d'émeutes, le président Ben Ali a quitté le pouvoir et fui la Tunisie. Comme le prévoit la Constitution, Mohammed Gannouchi, l'ancien Premier ministre, assurera la présidence par intérim jusqu'à des élections anticipées.
Suivez minute par minute le récit de cette journée.

20h05. L'avion du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali survolait vendredi peu avant 20h l'espace aérien maltais «en direction du nord», a indiqué à l'AFP un porte-parole du gouvernement. Selon RTL, l'avion prendrait la direction de Paris.

19h55. Des tirs d'armes automatiques ont été entendus dans le centre de Tunis sous couvre-feu, selon des journalistes de l'AFP. Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon tiennent une réunion depuis 19h45 à l'Elysée pour parler de la situation en Tunisie, et «aucune information n'atteste la venue de Ben Ali en France», a affirmé l'Elysée.


19h45. Selon Al-Jazeera, l'avion de Ben Ali ferait une escale à Malte, avant de rejoindre Paris.

19h30. Benoît Hamon, porte-parole du PS, a estimé vendredi, après le départ à l'étranger du président tunisien Ben Ali, que la France devait «être totalement mobilisée pour aider à l'affirmation durable de la démocratie» dans ce pays «et pas comme elle l'a fait jusqu'ici, en se trompant complètement de combat, en étant à rebours du sens de l'Histoire, ne comprenant rien à ce soulèvement».
De son côté, le peuple tunisien «a le droit de choisir ses dirigeants», a estimé vendredi la Maison Blanche, réagissant au départ de Tunisie du président Zine El Abidine Ben Ali.

19h10. Où est Ben Ali ? Selon Al-Arabiya et The Guardian, l'ex-président tunisien serait en route pour Malte, sous protection lybienne. Al Jazeera affirme qu'il est en route pour Paris, mais l'Elysée n'a «pas d'information» sur son éventuelle arrivée dans l'hexagone.

19h05. Mohammed Gannouchi, qui assure qu'il respectera la Constitution, restera président par intérim jusqu'à des élections anticipées. «J'appelle les Tunisiens toutes sensibilités politiques et régionales confondues à faire preuve de patriotisme et d'unité», a-t-il déclaré solennellement.

19h. Air France annule tous ses vols, selon son site. Le voyagiste Thomas Cook France a annoncé vendredi soir qu'il annulait les départs de ses clients vers la Tunisie jusqu'à lundi inclus, «dans un premier temps», a indiqué une porte-parole à l'AFP. Le rapatriement de 600 touristes a été suspendue en raison du couvre-feu instauré dans le pays.


18h45. Mohammed Ghannouchi, l'ancien Premier ministre de Ben Ali, annonce à la télévision publique qu'il assume par intérim les fonctions de président, comme le prévoit la constitution tunisienne en cas de vacances du pouvoir. Il se dit prêt à «à travailler avec tous les partis et toutes les composantes de la société civile.»

«Conformément à l'article 56 de la Constitution, j'assume à partir de cet instant la charge de président par intérim», a annoncé Mohammed Ghannouchi, 69 ans. Le nouveau président, filmé dans la palais présidentiel de Carthage, a lu debout sa déclaration entouré par le président de la chambre des députés, Fouad Mebazaa et celui de la chambre des conseillers (sénat), Abdallah Kallal.

18h35. Le président Ben Ali a quitté la Tunisie, selon des sources proches du gouvernement.

18h33. BFM TV, reprenant une information de la chaîne Al Jazeera, indique que Ben Ali aurait quitté le pays. Fouad Mebazaâ, le président du Parlement, prendrait le pouvoir avec l'armée.

18h30. Sur Twitter, de nombreux internautes tunisiens assurent que l'annonce à venir concernerait un coup d'Etat par les militaires. Une information impossible à confirmer ou à infirmer pour l'instant.

18h10. La télévision publique tunisienne a indiqué vendredi qu'une «annonce très importante pour le peuple tunisien sera faite sous peu», alors que le pays connaît une profonde crise politique sur fond d'émeutes.

18 heures. De Paris, les principaux partis d'opposition demandent le départ de Ben Ali.

18 heures. L'agence de notation Fitch Ratings a par ailleurs annoncé qu'elle envisageait d'abaisser la note de la dette à long terme de la Tunisie (actuellement fixée à «BBB») au vu des troubles sociaux qui, s'ils se prolongeaient, pourraient avoir des «conséquences négatives» sur l'économie du pays.

17h45. «Je peux confirmer que l'armée est à l'aéroport. Les blindés encerclent le site de l'aéroport», déclare une source aéroportuaire interrogée sur des rumeurs sur le départ précipité de proches du président Zine El Abidine Ben Ali. «Je n'ai pas d'information sur ça mais une personne s'est introduite par la clôture sur le tarmac et une alerte a été donnée», a-t-elle ajouté.

Un important convoi officiel, composé d'une dizaine de véhicules aux vitres teintées a quitté en trombe le Palais de Carthage, dans la banlieue nord de Tunis, aux alentours de 16h50 en direction de l'aéroport de Tunis-Carthage, selon un journaliste tunisien témoin de la scène, cité par le Monde.fr.

Un peu plus tôt dans l'après-midi, deux avions Falcon blancs s'étaient envolés de ce même aéroport de Tunis-Carthage, l'un vers 13H40, l'autre vers 13H50.

Un vol d'Air France en partance de Paris a regagné la capitale française en raison de cette fermeture, selon un journaliste de l'AFP qui se trouvait à bord.

17h36. Le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit), Hamma Hammami, interpellé mercredi à son domicile, près de Tunis, a été libéré, a annoncé vendredi à Paris le PCOT.

17h30. L'armée a pris vendredi en fin d'après-midi le contrôle l'aéroport international de Tunis Carthage alors que l'espace aérien a été fermé, a indiqué à l'AFP une source aéroportuaire.


17h20. Le ministère des Affaires étrangères, dans une actualisation vendredi de son site internet, conseille «vivement» aux personnes se rendant en Tunisie «de différer tout voyage qui n'aurait pas un caractère d'urgence» dans ce pays. En rappelant l'existence d'un couvre-feu, le ministère conseille aussi aux Français séjournant en Tunisie de suivre «les consignes de sécurité données par les forces de l’ordre», d'«éviter formellement les attroupements, en toute circonstance», et, «en cas de détonation, de ne jamais s'approcher des fenêtres».

17h. Le gouvernement tunisien a annoncé avoir décrété l'état d'urgence dans l'ensemble du pays avec un couvre-feu de 18h à 06h du matin, l'interdiction des rassemblements sur la voie publique et l'autorisation donnée à l'armée et à la police de tirer sur tout «suspect» refusant d'obéir aux ordres.

16h50. De violents heurts opposent des groupes de manifestants et des policiers anti-émeutes. Un policier a tiré à bout portant sur Lucas Mebrouk Doleca, un photographe français de 32 ans travaillant pour l'agence EPA. Atteint à la tête par un tir de gaz lacrimogène, il a commencé à saigner avant d'être évacué vers un hôpital, a rapporté un photographe de l'AFP.


16h45. Une banque, aux abords de la gare, est en train d'être saccagée, selon l'un de nos envoyés spéciaux à Tunis. Depuis la dispersion des manifestants, vers 14h30, l'ambiance est désormais tendue aux abords du centre ville.

16h40. La baisse des prix de produits et de services de première nécessité promise jeudi par le président Ben Ali a été suivie vendredi par la publication d'une liste de 19 de ces produits qui vont du pain au sucre en passant par le gaz à usage domestique dont les prix ont été révisés à la baisse.


16h35. Le voyagiste Thomas Cook a annoncé qu'il comptait rapatrier dès ce vendredi de Tunisie 1800 touristes britanniques et irlandais, «en raison des troubles politiques actuels et des manifestations en Tunisie». Son concurrent TUI Travel annulait des départs de Grande-Bretagne sans organiser pour autant de rapatriement systématique.


16h25. Des groupes se sont reformés sur l'Avenue de Paris, adjacente à l'avenue Bourguiba et des policiers les pourchassent à coup de grenades lacrymogènes. Des manifestants réfugiés dans les immeubles lancent des pierres et de briques en direction des forces de l'ordre, selon une correspondante de l'AFP alors qu'un hélicoptère de l'armée survole la capitale.

16h10. Le président Ben Ali annonce que le gouvernement est limogé et que des législatives anticipées auront lieu dans six mois, selon l'agence officielle TAP. Mohammed Ghannouci, le Premier ministre tunisien a indiqué que le président Ben Ali a décidé «dans le cadre de mesures (d'apaisement) annoncées jeudi, de limoger le gouvernement et d'appeler à des élections législatives anticipées dans six mois». Il a ajouté avoir été chargé de former le nouveau gouvernement.


16h05. Dans le centre ville, les manifestants ont été dispersés par la police. Devant la gare de Tunis, où près de 2000 personnes sont rassemblées, on assiste à de nouvelle scènes de fraternisation entre militaires et certains manifestants.

16h. Olivier Besancenot demande à Michèle Alliot-Marie «de s'excuser ou de démissionner» et au «gouvernement français de cesser de soutenir le dictateur en place». Dans un communiqué, le porte-parole du Nouveau Parti-Anticapitaliste (NPA) estime que la ministre des affaires étrangères, a tenu, le 12 janvier à l'Assemblée, «des propos scandaleux et inadmissibles, en proposant au dictateur Ben Ali le savoir-faire de la police française pour régler les situations sécuritaires».

15h45. Des blindés de l'armée se sont rapidement déployés devant le ministère de l'Intérieur, alors que des unités anti-émeutes pourchassent des jeunes manifestants dans les escaliers d'immeubles résidentiels et dans un centre commercial, où ils se sont repliés. L'avenue Bourguiba est quasiment déserte.


15h35. L'Allemagne appelle à son tour la Tunisie à des réformes durables et solides. «Nous avons suivi avec intérêt les annonces du président Ben Ali. Il est important que ces annonces soient suivies d'un changement concret et qu'elles débouchent sur un processus de réformes durables et solides», a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères allemand.

15h20. Des sources médicales annoncent la mort de 13 personnes jeudi soir à Tunis et sa banlieue. «Les corps de trois personnes atteintes par balles ont été transportés à l'hopital du Kram, près de Tunis, et dix autres ont été emmenés à l'hôpital Charles Nicole à Tunis». Sous l'action des forces de l'ordre, le centre de Tunis se vide de la foule et l'avenue Bourguiba reste irrespirable à cause des gaz lacrymogènes. Quelques manifestants lancent des pierres et des chaises et des parasols des terrasses de cafés en direction des policiers.

14h50. «Les policiers reprennent possession du centre ville», constate un des deux reporters du Parisien. Des matraquages en règle se déroulent sans que les manifestants évalués à 10 ou 15 000 ne répliquent pour le moment. «Les forces de l'ordre repoussent tout le monde hors du centre ville en remontant l'avenue et les rues adjaçantes et en tirant des gaz lacrymogènes».

14h45. La police a procédé à la dispersion des manifestants disposés devant le ministère depuis 10 heures du matin, constate l'un des deux envoyés spéciaux du Parisien. Aux tirs disparates de gaz lacrymogènes ont succédé «des tirs tendus» en direction des manifestants.

14h40. Le cordon policier disposé devant le ministère de l'Intérieur à Tunis a dû tirer des gaz lacrymogènes pour contenir la foule massée devant l'édifice, nous rapporte l'un de deux envoyés spéciaux du Parisien. «Les policiers ont été débordés par la foule et des manifestants sont parvenus à escalader la façade du bâtiment pour s'accrocher aux grillages protégeant les fenêtres.

14h02. Le porte-parole du tour-opérateur Thomas Cook France déclare n'avoir «pour l'instant aucun plan de rapatriement de prévu». La filiale allemande du voyagiste britannique avait annoncé un peu plus tôt le rapatriement de 2 000 touristes allemands. La Tunisie est la deuxième destination touristique étrangère des Français derrière l'Espagne.
Source : leparisien

Telephoner en illimite sur les portables avec son fixe

l'operateur Free a inclus les appels vers les mobiles français dans son forfait internet Freebox.
la guerre est relancée sur un marché des télécommunications déjà très perturbé par la hausse de la TVA. SFR a emboîté le pas au trublion du Net, les autres FAI préparent encore leur riposte. Dans le même temps, chacun doit ajuster ses tarifs pour prendre en compte la hausse de la TVA au 1er janvier 2011. Le problème ? Personne ne sait si cette hausse, couplée à l'arrivée de l'illimité vers les mobiles chez certains opérateurs internet, va avoir un impact sur la répartition des parts de marché.

Free a misé sur les services au détriment du prix : sa nouvelle Freebox Révolution inclut donc les appels illimités vers les mobiles ainsi que de nombreuses nouveautés, mais le tarif mensuel augmente pour la plupart des abonnés, passant de 29,99 à 37,97 euros. Du côté de Bouygues, la stratégie est différente : l'opérateur veut limiter la hausse de ses tarifs pour récupérer de nouveaux abonnés. Quitte, peut-être, à sacrifier l'illimité vers les mobiles.

Pas de hausse sur les mobiles

Plusieurs médias ont évoqué l'arrivée des appels illimités vers les mobiles dans les forfaits Internet de Bouygues. Mais Guillaume Stérin dément catégoriquement. "Il n'y a pas d'illimité, nous avons lu cela dans la presse mais nous n'avons rien annoncé de tel", explique-t-il. Soit il n'y aura effectivement pas d'illimité dans un avenir proche, soit l'opérateur prépare cette grosse annonce et apprécie modérément que l'information ait fuité.

Quoi qu'il en soit, si les prix des forfaits mobiles Bouygues n'augmenteront pas, ceux des offres ADSL subiront un "report exact de la hausse de la TVA", soit 1,88 euro par mois. C'est moins que chez Orange, SFR et Numericable, où cette dernière est comprise entre 2 et 3 euros par mois. "Si des clients libérés de leur engagement veulent nous rejoindre, nous serons ravis d'en accueillir le plus possible", explique Guillaume Stérin, responsable des relations presse corporate de Bouygues Telecom. Puisque la hausse de la TVA autorise la majorité des clients à résilier leur abonnement sans pénalités, Bouygues espère que chacun comparera une nouvelle fois les prix... et optera pour ses forfaits. Les clients profiteront-ils de leur droit de résiliation pour changer de crèmerie ? Sont-ils prêts à payer un peu plus pour appeler en illimité vers les mobiles ? C'est tout l'enjeu de cette nouvelle bataille.
Source : lepoint