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mercredi 19 janvier 2011

Ben Ali sa fortune tunisienne sous grande surveillance

L'ancien président Tunisien Ben Ali est comme vous le savez depuis la REVOLTE DU JASMIN, réfugié en Arabie saoudite.
Il voit maintenant que ses agissements et ses biens sont de plus en plus contrôlés, tant en Tunisie que par la communauté internationale.
La Tunisie ouvre une enquête judiciaire

Mercredi 19 janvier, une enquête judiciaire pour "acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers", "placements financiers illicites à l'étranger" et "exportation illégale de devises"a été ouverte contre le président déchu et sa famille.

Elle vise nommément l'ancien chef d'Etat, sa femme, Leila Trabelsi, "les frères et gendres de Leila Trabelsi, les fils et les filles de ses frères", selon l'agence officielle TAP citant une "source autorisée". Le clan Ben Ali-Trabelsi est accusé d'avoir mis en coupe réglée le pays depuis 23 ans.

La Suisse bloque d'éventuels fonds

Après que la France a annoncé qu'elle avait saisi Tracfin pour surveiller tout mouvement de fond suspects, la Suisse a aussi décidé, mercredi, de bloquer, avec effet immédiat, d'éventuels fonds illégaux appartenant au président tunisien déchu et à son entourage.

Le gouvernement helvétique a également décidé "de bloquer les biens de ces personnes en Suisse", a précisé la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, expliquant : "Par ces mesures, nous désirons éviter tout risque de détournements de ces fonds avant que leur origine soit clairement déterminée."

"On sait que les membres de l'entourage de M. Ben Ali, qui détenaient des positions dominantes dans l'économie et la finance, ont fait un certain nombre de voyages en Suisse ces derniers mois", a argumenté Mme Calmy-Rey qui occupe également le poste de ministre des affaires étrangères. "Or, de tels voyages peuvent être utilisés pour des transactions financières et des dépôts d'avoirs dans des établissements bancaires suisses."

L'Arabie saoudite restreint les actions de Ben Ali

De son côté, le ministre des affaires étrangères saoudien, Saoud Al-Fayçal, a affirmé mercredi que le président tunisien déchu, réfugié dans le royaume depuis sa fuite vendredi sous la pression de la rue, y était "interdit de toute activité" contre son pays. La présence de M. Ben Ali dans le royaume s'accompagne "de conditions et de restrictions. Aucune action ne sera autorisée [contre la Tunisie]", a-t-il affirmé dans un entretien avec la télévision d'Etat saoudienne.

"Le royaume a agi selon une politique suivie depuis longtemps. Je ne crois pas que cela nuise au peuple tunisien et à sa volonté, comme cela ne représente pas une ingérence dans les affaires internes" de la Tunisie, a ajouté. Il a assuré que l'Arabie saoudite se tenait "aux côtés du peuple tunisien" auquel il a souhaité "la stabilité, le développement, la prospérité et la liberté auxquels il aspire". Selon un bilan de l'ONU, plus de 100 personnes ont été tuées pendant les émeutes au cours des cinq dernières semaines. Le gouvernement tunisien évoque de son côté 78 tués et 94 blessés.
Source : Le monde

Michel Boujenah en larmes sur le plateau ce Canal + pour la Tunisie

Comme dans la chanson de Christophe Maé "C'est ma terre" Michel Boujenah a dit la même chose en Larmes pour la Tunisie "C'est ma terre" sur Canal + dans l'émission du Grand Journal
Cela fait presque un mois déjà que la contestation gronde en Tunisie.
La police a ouvert le feu sur la révolte de la rue, faisant plusieurs dizaines de morts.
Après la fuite du président déchu Ben Ali vendredi 14 janvier, chassé par ces longues semaines d'insurrection de la population, les Tunisiens avaient alors placé beaucoup d'espoir dans la formation d'un nouveau gouvernement d'union nationale.
Ce dernier devrait être chargé de préparer des élections présidentielles et législatives qui devraient se dérouler d'ici six mois.
Aujourd'hui, leurs attentes, n'ont pas encore été totalement satisfaites.

Le 14 janvier dernier, l'acteur et réalisateur français Michel Boujenah, originaire de Tunis, s'exprimait au micro de RTL plein d'émotion sur cette situation tragique et d'urgence qui fait la une des médias dans l'Hexagone.
Touché et plus affecté que jamais par ce drame qui touche aujourd'hui ce pays qu'il considère comme "sa terre natale",
Michel Boujenah s'est de nouveau exprimé sur le sujet hier, lundi 17 janvier, sur le plateau du Grand Journal.

Les déclarations sur le sujet sont plutôt rares, pour ne pas dire totalement inexistantes de la part des personnalités.
Mais Michel Boujenah se sent bien plus que concerné. Hier, il était ainsi très affecté lors de son passage dans l'émission de Michel Denisot sur Canal+.
Aux côtés de Dominique de Villepin et Moncef Marzouki, opposant historique tunisien, le comédien a déclaré :
"Le peuple tunisien est un grand peuple, je l'ai toujours dit, je l'ai toujours pensé.
Il y a des cadres en Tunisie, il y a des ingénieurs, des intellectuels, des médecins.
Aujourd'hui, il y a une chance magnifique pour ce pays et cette chance ne doit pas être gâchée. Je suis bouleversé, je pense à mon père qui aurait tant aimé voir ça. Ce que je veux dire, c'est que je me sens pas forcément légitime ici.
Parce qu'il y a des tas de jeunes gens en Tunisie aujourd'hui et peut-être à Paris qui se sont battus et qui devraient être à ma place pour parler.
Je pense à tous ces jeunes qui ont parlé sur Facebook, aux bloggeurs qui ont été en prison, qui ont été libérés, après je pense à tous ces jeunes qui ont besoin de parler, besoin d'avoir une tribune pour s'exprimer.
Je pense à tous ces gens qui viennent de la société civile et qui ont mené ce mouvement de manière spontanée qui a dépassé tout le monde.
Parce que c'est ma terre natale.
Excusez-moi je suis un peu... C'est bizarre, je pensais pas réagir comme ça, c'est pour ça que je voulais pas venir. C'est un moment historique qu'il faut protéger beaucoup parce qu'ils sont encore en danger. Il faut que tout le monde fasse très attention au peuple tunisien !"

Les larmes aux yeux, Michel Boujenah était tellement bouleversé qu'il ne put finir de s'exprimer comme il le souhaitait.
Adepte des coups de gueule - mais aussi parfois victime de coups d'éclat -, Michel Boujenah se sent plus concerné que jamais. Et malgré ses larmes, ses belles paroles et son témoignage poignant ont été entendus.

Moncef Marzouki, lui, n'a pas hésité à dénoncer "une mascarade", comme le relate aujourd'hui Le Parisien.
En effet, selon l'opposant historique tunisien, cette formation du nouveau gouvernement en Tunisie n'est qu'une fausse ouverture à cause du maintien de ministres du président déchu Ben Ali :
"La Tunisie méritait beaucoup mieux :
90 morts, quatre semaines de révolution réelle, pour aboutir à quoi ? Un gouvernement qui n'a d'union nationale que le nom, parce qu'en réalité il est composé [de membres du] parti de la dictature, le RCD", a-t-il déclaré sur i

Nous avons une grande pensée pour le photographe franco-allemand de l'agence EPA, Lucas Mebrouk Dolega, qui est décédé des suites de ses blessures alors qu'il couvrait les manifestations à Tunis devant le ministère de l'Intérieur.
Il avait été atteint vendredi par un tir de grenade lacrymogène tirée "à bout portant" par un policier tunisien... Il était depuis dans le coma après une opération de la dernière chance. Il est décédé hier, lundi 17 janvier. Familier de l'Assemblée nationale, entre autres, Lucas était âgé de 32 ans.
Toutes nos condoléances pour cette disparition cruelle à tous ses proches.
Source : purepeople