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dimanche 27 février 2011

la Libye de Kadhafi sanctionnee par le Conseil de Securite des Nations Unies

C'est après une intervention très émotionnelle de l’Ambassadeur de Libye Mohamed Shalgam, qui appelait à une décision aussi rapide que possible afin de sauver des vies que le Conseil de Sécurité de l’"ONU" a voté à l’unanimité des sanctions contre le Colonel Khadafi et ses proches.

La rapidité de la prise de décision, décrite comme un tremblement de terre par Gérard Arnaud, Ambassadeur de France auprès des Nations Unies démontre une volonté d’action immédiate contre le régime Libyen.

La résolution approuvée impose un embargo sur les armes, le gel des avoirs et une interdiction de voyager pour Khadafi et ses collaborateurs les plus proches.
Elle en appelle également à la Cour Pénale internationale (CPI) en ce qui concerne les actes de violence vis-à-vis des civils.
Cet appel est important puisqu'il était une condition sine qua non de son intervention.
En effet comme le mentionnait son Procureur Luis Moreno-Ocampo dès le 23 Février: ”C’est aux Libyens qu’il appartient de décider si justice doit être faite en Libye. À ce jour, la Libye n’est pas un État partie au Statut de Rome.
Par conséquent, la CPI ne peut intervenir concernant les crimes qui auraient été commis en Libye que si les autorités libyennes acceptent la compétence de la Cour (au titre de l’article 12-3 du Statut de Rome).
À défaut, le Conseil de sécurité de l’ONU peut éventuellement prendre l’initiative de déférer la situation à la Cour.
Le Bureau du Procureur n’interviendra qu’à l’issue de l’une ou l’autre decision”.

Alors que plus de 1000 personnes ont déjà été tuées depuis le début des mouvements de protestation, Ibrahim Dabbashi, Ambassadeur Adjointde la Libye auprès de l’ONU estime que ce vote apportera un soutien moral à ceux qui resistent et adjure les officiers des forces armées libyennes à quitter Khadafi.

Certains cependant expriment des doutes quant aux possibles effets de ces mesures. Dominique Hoppe, Président de l’Association des Fonctionnaires Internationaux aux Pays Bas ( dont ceux de la CPI) prend pour exemple les sanctions internationales décidées contre Kadhafi après l’explosion du vol Pan Am 103 au dessus de Lockerbie en Écosse.
Les sanctions décidées à l'époque n’ont servi à rien! Dans le contexte actuel de quasi guerre civile, comment imaginer qu’un dictateur mégalomane puisse être influencé par des décisions externes.
Si ces décisions institutionnelles sont importantes dans la durée, je crains que l'urgence de la situation sur le terrain n'en gomme les effets dans l'immédiat
Source : le post