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Acteur Chanteur : Stars & celebrites

samedi 29 janvier 2011

Le tourisme en Egypte

Plusieurs voyagistes européens ont suspendu les départs prévus ce week-end pour l'Egypte, destination touristique parmi les plus prisées en Afrique, suivant la recommandation de leurs autorités qui déconseillent de se rendre dans le pays en proie à de graves troubles.
Dès vendredi soir, les voyagistes français avaient annoncé la suspension des départs jusqu'au dimanche inclus, offrant à leurs clients la possibilité de reporter leur voyage en Egypte à une date ultérieure ou d'organiser un départ vers une autre destination.

"Les gens ont très bien compris quand on leur a annoncé les suspensions", a expliqué Antoine Cachin, président du directoire du tour-opérateur français Fram.
Les voyagistes belges ont également suspendu tous leurs départs, étendant même l'annulation jusqu'à lundi inclus, alors que le mois de janvier correspond traditionnellement à la haute saison touristique en Egypte.
Les autorités suédoises ont recommandé vendredi d'éviter tout voyage "non absolument nécessaire" au Caire, à Alexandrie, à Suez et à Ismaïliya.
Le ministère français des Affaires étrangères, intégrant la recommandation vendredi du secrétariat d'Etat au Tourisme de suspendre les départs ce week-end pour l'Egypte, conseillait samedi sur son site internet aux Français de "différer tout voyage" non urgent vers ce pays.
Des consignes similaires ont été données par plusieurs autres pays européens ainsi que par les Etats-Unis.
Néanmoins, des tour-opérateurs ont assuré avoir maintenu des départs pour l'Egypte, tel le voyagiste danois Star Tours.
L'Association portugaise des agences de voyages (APAVT) avait elle indiqué vendredi ne pas avoir eu connaissance d'annulation de voyages.
Les voyagistes soulignent que l'immense majorité des touristes qui séjournent en Egypte sont concentrés dans les stations balnéaires de la mer Rouge et sur le Nil où ils effectuent des croisières.
Or, les troubles qui frappent le pays se manifestent essentiellement dans les trois grandes villes du Caire, d'Alexandrie et de Suez, où des dizaines de milliers de manifestants se trouvaient dans les rues samedi, au cinquième jour de la révolte populaire contre le président Hosni Moubarak.
"Il n'y a pas de problème de sécurité, d'agressions physique ou verbale" vis-à-vis des touristes étrangers, a d'ailleurs assuré George Colson, président du Syndicat français des agences de voyage (Snav).
L'espace aérien restant ouvert, les retours prévus avaient lieu normalement, ne justifiant pas, selon M. Colson, de rapatriement d'urgence, à la différence de la Tunisie mi-janvier.
"Avec les vols prévus aujourd'hui et demain, il n'y aura plus de clients dans la zone de la vallée du Nil et au Caire demain soir", a indiqué un porte-parole du groupe Marmara, leader français sur la destination, qui comptait 1.909 clients en Egypte vendredi soir.
Le contingent des touristes présents en Egypte comprenait notamment 4.000 Belges, 15.000 Suédois ou 2.500 Finlandais. Il y aurait aussi "plusieurs dizaines de milliers" de touristes français sur place, selon Paris.
Aucun voyagiste ne voulait faire de pronostic allant au-delà du week-end. "Il est urgent d'attendre et de voir ce qu'il va se passer", a résumé M. Cachin.
Néanmoins, il apparaît d'ores et déjà acquis que le soulèvement en Egypte aura des retombées économiques pour l'industrie du tourisme, déjà affectée par une suspension des voyages en Tunisie et les fortes chutes de neige de décembre en Europe.
Outre les reports, les réservations pour des voyages en Egypte se sont taries depuis une semaine, selon M. Cachin.
L'Egypte a enregistré en 2010 une fréquentation touristique record avec 14,7 millions de visiteurs, en hausse de 17,5% par rapport à 2009, avec, à la clef, des recettes estimées entre 12,6 et 13 milliards de dollars.
Source : Le Parisien

ElBaradei appelle Moubarak a quitter le pouvoir

C'est au lendemain du vendredi de la colère et suite a quatre jours de violentes manifestations antigouvernementales qui ont fait une cinquantaine de morts, la tension n'est pas retombée en Egypte.
Malgré la promesse de réformes et l'annonce d'un nouveau gouvernement, des dizaines de milliers de manifestants continuent de demander le départ du président égyptien Hosni Moubarak
Resume heure par heure
19h05. L'opposant Mohamed ElBaradei appelle le président Hosni Moubarak à partir sans délai pour le bien de l'Egypte, dans des déclarations à la chaîne Al Jazeera. Il juge insuffisante la nomination d'un vice-président et d'un nouveau Premier ministre annoncée par le président égyptien, qui a limogé vendredi soir le gouvernement.

18h30. Selon l'envoyée spéciale du «Parisien», les hôtels du Caire, invoquant des raisons de sécurité, demandent à leurs clients d'éteindre les lumières et de fermer les rideaux.

18h19. Le centre-ville du Caire est livré aux pillards, selon l'envoyée spéciale du «Parisien». «La situation est extrêmement chaotique, des pillards s'emparent de tout ce qu'ils trouvent un peu partout. On entend des détonations dans la ville, c'est très tendu», souligne-t-elle.

18 heures. Environ 700 personnes selon la police ont bruyamment manifesté cet après-midi devant l'ambassade d'Egypte à Paris pour réclamer l'instauration de la démocratie. «Moubarak dégage», scandait la foule, contenue par des gendarmes mobiles à moins d'une centaine de mètres du bâtiment, avenue d'Iena (XVIe arrondissement).

17h35. Des centaines de manifestants occupent la place Tahrir, dans le centre du Caire, déterminés à passer la nuit sur place en dépit du couvre-feu qui a débuté à 16 heures. Sur les images diffusées par la chaîne Al Jazeera, les protestaires sont assis alors que la nuit est tombée.

17h30. Israël a rapatrié les familles de ses diplomates en Egypte compte tenu de l'ampleur des manifestations dans ce pays, annonce le ministère israélien des Affaires étrangères. «Un avion spécial a ramené samedi en Israël les familles des diplomates et d'autres envoyés officiels ainsi qu'une quarantaine d'Israéliens qui séjournaient à titre privé au Caire et souhaitaient repartir», explique le porte-parole du ministère, Yigal Palmor.

17h05. Selon la chaîne Al-Jazeera, Ahmad Chafic, l'ancien ministre de l'Aviation, a été nommé Premier ministre. Il est chargé de former le nouveau gouvernement

16h50. Berlin appelle «les responsables en Egypte et les forces de sécurité» à renoncer à la violence contre «les manifestations pacifiques», selon un communiqué de son ministère des Affaires étrangères.

16h30. Les médias officiels rapportent que le chef du Renseignement, Omar Souleimane, prête serment en tant que vice-président. C'est le premier poste du genre depuis que le président Hosni Moubarak a pris le pouvoir en 1981. Le général Souleimane, né en 1934, joue un rôle politique important depuis plusieurs années. Il est responsable de dossiers délicats de politique étrangère, notamment celui du conflit israélo-palestinien.

16h15. La télévision d'Etat indique que le président Hosni Moubarak tient «une réunion politique importante» au siège de la présidence, au Caire.

16h10. Les secouristes confirment les trois décès annoncés plus tôt par Al-Jazeera. Par ailleurs, selon eux, plusieurs dizaines de personnes ont aussi été blessées lors de l'immense rassemblement qui s'est déployé dans le centre du Caire.

16h05. En France, le MoDem appelle le gouvernement de François Fillon à «prendre la mesure du réveil de la rue arabe» et à être, contrairement à la révolution tunisienne, «cette fois dans le camp de ceux qui se battent pour la démocratie» en Egypte.

16 heures. Selon l'envoyée spéciale du «Parisien», les manifestants n'ont pas l'intention de partir : «Ils comptent bien passer la nuit sur place. Au son de tambours, ils font le tour de la place Tahrir et continuent de scander le slogan qu'on entendait déjà en Tunisie : Le peuple veut la chute du Raïs (chef, NDLR). A chaque fois qu'un véhicule militaire passe, ils l'acclament. Ils sont persuadés que l'armée est du côté du peuple.»

15h50. Des jeunes Egyptiens forment une chaîne humaine autour du musée du Caire, qui abrite des trésors de l'antiquité.

15h40. Selon la chaîne Al-Jazeera, qui diffuse en direct des images de la «marée humaine» qui a envahi le centre du Caire, au moins trois manifestants qui tentaient de pénétrer dans le ministère de l'Intérieur ont été tués.

15h35. Le plus influent prêcheur du monde arabe, cheikh Youssef Al-Qardaoui, affirme que seul le départ du président Hosni Moubarak peut régler la crise en Egypte. Il appelle le peuple à poursuivre son «soulèvement» pacifiquement, dans une déclaration à la chaîne Al-Jazeera.

15h30. Un haut responsable du parti au pouvoir en Egypte, Ahmad Ezz, a démissionné du Parti national démocrate, annonce la télévision d'Etat. Il était largement perçu comme un pilier d'un régime corrompu. Sur la place centrale du Caire, une immense clameur s'est élevée à ce moment-là, selon notre envoyée spéciale, une rumeur donnant une nouvelle fois le président Moubarak démissionnaire.

15h25. Londres appelle Hosni Moubarak à «écouter de manière urgente les aspirations de la population égyptienne».

15h15. Des milliers de personnes continuent à réclamer le départ de Moubarak, place Tahrir, dans le centre du Caire, témoigne l'envoyée spéciale du «Parisien». «Les manifestants invitent l'armée à rejoindre leur mouvement. On entend de manière sporadique des tirs de balles en caoutchouc dans les coins alentours, mais sur la place, c'est une manifestation pacifiste, avec des familles, des enfants, des personnages âgées, des hommes en costume-cravate, d'autres plus démunis.» La place centrale de la capitale est recouverte d'une épaisse fumée en provenance du bâtiment du parti présidentiel qui continue à brûler depuis vendredi soir.

15h05. Le couvre-feu vient de débuter dans les grandes villes égyptiennes. Des dizaines de milliers de manifestants continuent de défiler dans les rues et demandent la chute du régime de Moubarak.

15 heures. L'armée appelle la population à se protéger face aux pilleurs.

14h50. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a téléphoné à Hosni Moubarak pour exprimer sa «solidarité» et son espoir que l'Egypte surmonte la contestation sans précédent débutée mardi.

14h40. Des tirs fournis ont été entendus au Caire, du côté de la Banque Centrale et près d'une prison dans le sud de la ville, selon Al-Jazeera.

14h35. Des milliers de manifestants tentent d'attaquer le ministère de l'Intérieur au Caire, selon la chaîne Al-Jazeera citée par la radio France-Info. Ils sont en train de brûler les voitures de police à proximité de l'immeuble. Plusieurs cortèges se dirigent également vers l'immeuble de la télévision d'Etat.

14h30. «Il faut que les violences s'arrêtent», estime François Fillon. «C'est le peuple égyptien qui décide» déclare également le Premier ministre français.

14h05. Les échanges entre les soldats et les manifestants sont «amicaux» selon Al-Jazeera. La télévision d'Etat avertit que quiconque viole le couvre-feu est en danger.

14 heures. Au moins huit personnes ont été tués par balles dans une prison près de la capitale égyptienne.

13h55. 36 personnes seraient mortes ces derniers jours dans la seule ville d'Alexandrie.

13h45. L'Union africaine est «préoccupée» par les manifestations violentes et la situation politique en Egypte, déclare le président de la Commission de l'organisation continentale Jean-Ping, lors d'une conférence de presse à Addis Abeba.

13h40. La Bourse du Caire restera fermée dimanche, selon la télévision d'Etat.

13h30. Les Frères musulmans appellent à une passation pacifique du pouvoir.

13h20. Près de 70 responsables islamiques et syndicalistes participent à un rassemblement devant l'ambassade d'Egypte à Amman, en Jordanie, pour exprimer leur «soutien au peuple égyptien dans sa révolution contre le dictateur Moubarak».
11h10. «L'Iran suit et observe attentivement les événements en Egypte, et attend des responsables du pays qu'ils écoutent la voix de la nation musulmane et qu'ils se soumettent à ses exigences légitimes», déclare le porte-parole de la diplomatie iranienn. Le Caire et Téhéran ont rompu leurs liens diplomatiques il y a trente ans.

10h55. Hosni Moubarak «doit partir», estime l'opposant et prix Nobel de la paix Mohamed el Baradeï sur France 24. «Je descendrai dans la rue aujourd'hui (samedi) avec mes collègues pour contribuer à apporter un changement (...) et pour dire au président Moubarak qu'il doit partir», ajoute-t-il.

10h25. Le mot «Egypte» est censuré sur plusieurs sites de micro-blogging en Chine, où le parti communiste au pouvoir se méfie des questions des réformes politiques, y compris à l'étranger.

10h20. Les manifestations récentes ont fait au moins 53 morts, affirme Al Jazeera. 15 personnes ont été tuées à Suez et 23 à Alexandrie, deuxième ville du pays.

10h15. Plusieurs témoins font part à l'AFP de heurts violents entre manifestants et policiers à Ismaïliya.

10h05. Un supermarché du géant français Carrefour a été pillé samedi à la périphérie du Caire, selon des témoins.

9h50. «Il est conseillé de différer tout voyage qui n'aurait pas un caractère d'urgence» vers l'Egypte, souligne la rubrique Conseils aux voyageurs du site du Quai d'Orsay.

9h20. Un «bon millier de manifestants» sont réunis place Tahrir, dans le centre du Caire, constate le photographe du «Parisien» présent sur place. «Il y a des chars de l'armée mais les militaires laissent les manifestants monter dessus, ce n'est pas hostile».

9h15. Selon l'agence Reuters, des policiers ont tiré au Caire.

9h10. Une présence militaire importante est constatée à Suez par un journaliste de Reuters.

9h05. Un journaliste de l'AFP rapporte la présence de milliers de manifestants dans le centre-ville du Caire.

9h00. Les téléphones portables fonctionnent à nouveau, constate l'envoyée spéciale du «Parisien» au Caire. Les services de téléphonie mobile ont été partiellement rétablis, selon l'AFP.

8h50. «Il y a eu des détonations dans le centre ville, et le couvre-feu n'a pas du tout été respecté», constate l'envoyée spéciale du «Parisien» au Caire, Ava Djamshidi, ajoutant que ça «sentait» encore la fumée dehors.

7h30. « Il y a du verre partout...les carcasses de voitures de police brûlées ont été retirées» rapporte une journaliste d'Al Jazeera au Caire, ajoutant qu'il y a eu «des heures et des heures d'escarmouches dans les rues de la capitale» durant la nuit. Le siège du parti présidentiel est toujours en feu au petit matin.
1h00. Le président américain Barack Obama exhorte son homologue égyptien Hosni Moubarak à prendre des mesures «concrètes» en faveur de réformes politiques et à ne pas avoir recours à la violence contre les manifestants hostiles à son régime.
Source : Le parisien

lundi 24 janvier 2011

Nicolas Sarkozy devoile la strategie française au G20

G20.
Le président de la République tient lundi matin à 11 heures une grande conférence de presse, pour la troisième fois de son mandat, mais dont l'ordre du jour n'est pas ouvert.
Nicolas Sarkozy abordera les objectifs de la France dans cette double présidence, notamment de mettre un terme à la guerre des monnaies

Il fera également un point sur la situation en Tunisie et en Côte d'Ivoire.
Les grands axes de ce rendez-vous seront donnés lors du discours de 40 minutes que Nicolas Sarkozy tiendra devant le corps diplomatique.
Le chef de l'Etat reviendra certainement sur certains points au cours de l'heure réservée au jeu des questions-réponses.

300 journalistes, français et étrangers, sont accrédités.
Et bien sûr, comme les deux précédentes conférences de presse, ce sont des journalistes qui couvrent habituellement l'Elysée qui devraient pouvoir poser leur question.
Son entourage a pris soin de préciser que le président ne répondrait pas aux questions de politique intérieure, pas plus qu'il n'évoquera l'élection présidentielle de 2012.
SOURCE : LE PARISIEN

dimanche 23 janvier 2011

Le Prix Scopus 2011 decerne a Charles Aznavour

Charles Aznavoir, prix SCOPUS
C'est sous le haut patronage de Madame Carla Bruni-Sarkozy,
que le Professeur Menahem Ben Sasson, president de l’Université Hebraïque de Jerusalem et Madame Florence de Botton, presidente de l’UHJ-France
ont le plaisir de vous inviter au
Gala Scopus 2011
le dimanche 23 janvier 2011 à 20h30 au Théâtre des Champs Elysees
au cours duquel le prix Scopus sera décerné à
Monsieur Charles Aznavour
en présence de Son Excellence l’Ambassadeur d’Israel Yossi Gal, Madame Lily Safra, Beate et Serge Klarsfeld, Roman Polanski, avec l’aimable participation de Michel Drucker et Jean Reno.

Les bénéfices de cette soirée financeront le laboratoire de recherche sur la maladie de Parkinson, du nouveau Centre de Recherche Edmond et Lily Safra (ELSC) de l’Université Hébraïque de Jérusalem. Ce centre d’excellence mondiale, contribuera de manière significative au progrès de la Recherche sur le Cerveau.

Yoram Cohen, VP Europe associé de l’Université Hébraïque de Jérusalem, présente l’université, son rôle dans la système éducatif israélien, son histoire et le Prix Scopus
L’association des Amis français de l’Université Hébraïque de Jérusalem (UHJ-France) est un organisme caritatif national qui collecte des fonds pour l’Université de Jérusalem et qui assure la promotion de ses avancées et de ses découvertes pour l’amélioration de la vie des populations à travers le monde.
Source : chalom-jerusalem

Sharon Stone en admiration devant les diamants

Sharon Stone aime les diamants et sa generosite s'exprime en faisant des cadeaux et pas n'importe lesquels : les diamants.
mais, par dessus tout, elle aime sa soeur ! Résultat, pour l'anniversaire de sa soeurette, elle a décidé de lui offrir un magnifique bijou, une bague en diamants signée Edouard Nahum...

Sharon Stone alors, alors qu'elle était de passage à Paris pour la promotion de Largo Winch 2 avec Tomer Sisley, Sharon Stone, accompagnée de sa soeur, a rencontré le joaillier des stars et a pu découvrir sa superbe collection de haute joaillerie. A cette occasion, Edouard Nahum a pu remettre à la star une bague spécialement imaginée pour elle et baptisée Sharon, d'une valeur de 6000 euros.

Heureuse et touchée, la star au look incroyable a offert quelques baisers à monsieur Nahum ainsi qu'une bague en diamants à sa petite soeur avant d'aller fêter cela au Crazy Horse Saloon pour admirer un superbe spectacle. Elle avait auparavant fait un court détour par "Champs-Elysées", l'émission de Michel Drucker samedi soir sur France 2...

Souriante, elle a même accepté de prendre la pose pour immortaliser ce grand moment de générosité. Quand Sharon aime, elle ne compte pas !
Source Purepeople

NRJ Music Awards 2011

Les NRJ Music Awards ont décerné les prix aux différents artistes nominés.
Découvrez qui a remporté les suffrages ?

Présentes par Nikos Alliagas, Les NRJ Music Awards se sont déroulés le samedi 22 janvier, à Cannes.

Les plus grandes stars avaient fait le déplacement et on a pu avoir le plaisir de voir évoluer sur scène Usher, Les Black Eyed Pas ou encore Shakira et Stromae.

Tous présents dans l'espoir de venir récupérer le bloc informe et doré créé par la célèbre station de radio, Jenifer, Matt Pokora et les autres s'étaient mis sur leur 31, à l'image de Nikos.

Malheureusement, la prestation de ce dernier ne sera pas à graver dans les annales tant elle a été sans originalité...

Petit clin d'œil à Eric et Ramzy qui ont fait une remarque assez brillante :

"Donner le prix de la révélation de l'année un 22 janvier c'est un peu prématuré : les gagnants devront le tenir à disposition d'une autre personne qui aura plus brillé si ça arrive !"

Que Joyce Jonathan et Justin Bieber se le tiennent pour dit !

Le palmarès des NRJ Music Awards 2011 :

Artiste française : Jenifer.

Artiste français : M Pokora.

Artiste internationale : Shakira.

Artiste international : Usher.

Révélation française: Joyce Jonathan.

Révélation internationale : Justin Bieber.

Chanson internationale : Shakira, «Waka Waka».

Hit : FloRida et DavidGuetta, "Club Can’t Handle Me".

Groupe/duo français : Justin Nozuka- Zaho.

Groupe/duo international : Black Eyed Peas.

Clip: Lady Gaga-Beyoncé, "Telephone".

Concert : The Black Eyed Peas.

Chanson française: M Pokora,"Juste une photo de toi".
Source : Stagora

La Tunisie veut en finir avec la dictature

Le peuple vient faire tomber le gouvernement , scandaient dimanche matin quelque mille manifestants venus du centre-sud du pays en entrant dans Tunis. Partis samedi de plusieurs villes à travers le pays, ils ont rejoint la capitale en alternant marche et trajets en véhicules, au sein de la «Caravane de la libération».

«Nous sommes venus de Menzel Bouzaiane, de Sidi Bouzib, de Regueb pour faire tomber les derniers restes de la dictature», expliquait un vieil homme drapé dans un drapeau tunisien, Mohammed Layani.
Il énumérait les principaux foyers de contestation du centre-ouest frondeur et déshérité, en première ligne lors de la «révolution du jasmin» qui a provoqué le 14 janvier la chute du président Zine El Abidine Ben Ali.
Cette marche pacifique est partie samedi de Menzel Bouzaiane, à 280 km au sud de la capitale, où sont tombées sous les balles de la police les premières victimes de la révolte populaire.

La contestation continue par ailleurs de s'élargir au sein de la société tunisienne. Alors que la rentrée des classes dans les écoles primaires, fermées comme tous les établissements scolaires depuis le 10 janvier, doit avoir lieu lundi, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) a annoncé que les instituteurs allaient entamer une grève illimitée jusqu'à «la dissolution du gouvernement».

Des policiers défilent à visage découvert

Samedi déjà, à Tunis, des centaines de policiers avaient manifesté, en civil ou en uniforme, mais à visage découvert, devant le siège du gouvernement.
Ils ont bloqué un moment l'accès du bâtiment à la voiture du président tunisien de transition, Foued Mebazaa, avant d'être écartés en douceur par d'autres policiers en service. Le groupe de policiers protestataires s'est joint à d'autres manifestants, en majorité des employés de mairie, pour réclamer de meilleures conditions de travail et le départ du gouvernement.
Vendredi, pour la première fois, des policiers avaient rejoint les manifestations à Tunis et dans plusieurs villes de province.
Ils réclament également la création d'un syndicat pour défendre les droits de la profession.

«Nous aussi avons pendant des années été victimes de l'arbitraire de Ben Ali, expliquait samedi un jeune policier de 28 ans sous couvert de l'anonymat. Aujourd'hui, notre vie est menacée, les citoyens nous prennent pour des tueurs. Le peuple veut se venger, mais nous, nous sommes là pour assurer sa sécurité».
Source : Le parisien

mercredi 19 janvier 2011

Ben Ali sa fortune tunisienne sous grande surveillance

L'ancien président Tunisien Ben Ali est comme vous le savez depuis la REVOLTE DU JASMIN, réfugié en Arabie saoudite.
Il voit maintenant que ses agissements et ses biens sont de plus en plus contrôlés, tant en Tunisie que par la communauté internationale.
La Tunisie ouvre une enquête judiciaire

Mercredi 19 janvier, une enquête judiciaire pour "acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers", "placements financiers illicites à l'étranger" et "exportation illégale de devises"a été ouverte contre le président déchu et sa famille.

Elle vise nommément l'ancien chef d'Etat, sa femme, Leila Trabelsi, "les frères et gendres de Leila Trabelsi, les fils et les filles de ses frères", selon l'agence officielle TAP citant une "source autorisée". Le clan Ben Ali-Trabelsi est accusé d'avoir mis en coupe réglée le pays depuis 23 ans.

La Suisse bloque d'éventuels fonds

Après que la France a annoncé qu'elle avait saisi Tracfin pour surveiller tout mouvement de fond suspects, la Suisse a aussi décidé, mercredi, de bloquer, avec effet immédiat, d'éventuels fonds illégaux appartenant au président tunisien déchu et à son entourage.

Le gouvernement helvétique a également décidé "de bloquer les biens de ces personnes en Suisse", a précisé la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, expliquant : "Par ces mesures, nous désirons éviter tout risque de détournements de ces fonds avant que leur origine soit clairement déterminée."

"On sait que les membres de l'entourage de M. Ben Ali, qui détenaient des positions dominantes dans l'économie et la finance, ont fait un certain nombre de voyages en Suisse ces derniers mois", a argumenté Mme Calmy-Rey qui occupe également le poste de ministre des affaires étrangères. "Or, de tels voyages peuvent être utilisés pour des transactions financières et des dépôts d'avoirs dans des établissements bancaires suisses."

L'Arabie saoudite restreint les actions de Ben Ali

De son côté, le ministre des affaires étrangères saoudien, Saoud Al-Fayçal, a affirmé mercredi que le président tunisien déchu, réfugié dans le royaume depuis sa fuite vendredi sous la pression de la rue, y était "interdit de toute activité" contre son pays. La présence de M. Ben Ali dans le royaume s'accompagne "de conditions et de restrictions. Aucune action ne sera autorisée [contre la Tunisie]", a-t-il affirmé dans un entretien avec la télévision d'Etat saoudienne.

"Le royaume a agi selon une politique suivie depuis longtemps. Je ne crois pas que cela nuise au peuple tunisien et à sa volonté, comme cela ne représente pas une ingérence dans les affaires internes" de la Tunisie, a ajouté. Il a assuré que l'Arabie saoudite se tenait "aux côtés du peuple tunisien" auquel il a souhaité "la stabilité, le développement, la prospérité et la liberté auxquels il aspire". Selon un bilan de l'ONU, plus de 100 personnes ont été tuées pendant les émeutes au cours des cinq dernières semaines. Le gouvernement tunisien évoque de son côté 78 tués et 94 blessés.
Source : Le monde

Michel Boujenah en larmes sur le plateau ce Canal + pour la Tunisie

Comme dans la chanson de Christophe Maé "C'est ma terre" Michel Boujenah a dit la même chose en Larmes pour la Tunisie "C'est ma terre" sur Canal + dans l'émission du Grand Journal
Cela fait presque un mois déjà que la contestation gronde en Tunisie.
La police a ouvert le feu sur la révolte de la rue, faisant plusieurs dizaines de morts.
Après la fuite du président déchu Ben Ali vendredi 14 janvier, chassé par ces longues semaines d'insurrection de la population, les Tunisiens avaient alors placé beaucoup d'espoir dans la formation d'un nouveau gouvernement d'union nationale.
Ce dernier devrait être chargé de préparer des élections présidentielles et législatives qui devraient se dérouler d'ici six mois.
Aujourd'hui, leurs attentes, n'ont pas encore été totalement satisfaites.

Le 14 janvier dernier, l'acteur et réalisateur français Michel Boujenah, originaire de Tunis, s'exprimait au micro de RTL plein d'émotion sur cette situation tragique et d'urgence qui fait la une des médias dans l'Hexagone.
Touché et plus affecté que jamais par ce drame qui touche aujourd'hui ce pays qu'il considère comme "sa terre natale",
Michel Boujenah s'est de nouveau exprimé sur le sujet hier, lundi 17 janvier, sur le plateau du Grand Journal.

Les déclarations sur le sujet sont plutôt rares, pour ne pas dire totalement inexistantes de la part des personnalités.
Mais Michel Boujenah se sent bien plus que concerné. Hier, il était ainsi très affecté lors de son passage dans l'émission de Michel Denisot sur Canal+.
Aux côtés de Dominique de Villepin et Moncef Marzouki, opposant historique tunisien, le comédien a déclaré :
"Le peuple tunisien est un grand peuple, je l'ai toujours dit, je l'ai toujours pensé.
Il y a des cadres en Tunisie, il y a des ingénieurs, des intellectuels, des médecins.
Aujourd'hui, il y a une chance magnifique pour ce pays et cette chance ne doit pas être gâchée. Je suis bouleversé, je pense à mon père qui aurait tant aimé voir ça. Ce que je veux dire, c'est que je me sens pas forcément légitime ici.
Parce qu'il y a des tas de jeunes gens en Tunisie aujourd'hui et peut-être à Paris qui se sont battus et qui devraient être à ma place pour parler.
Je pense à tous ces jeunes qui ont parlé sur Facebook, aux bloggeurs qui ont été en prison, qui ont été libérés, après je pense à tous ces jeunes qui ont besoin de parler, besoin d'avoir une tribune pour s'exprimer.
Je pense à tous ces gens qui viennent de la société civile et qui ont mené ce mouvement de manière spontanée qui a dépassé tout le monde.
Parce que c'est ma terre natale.
Excusez-moi je suis un peu... C'est bizarre, je pensais pas réagir comme ça, c'est pour ça que je voulais pas venir. C'est un moment historique qu'il faut protéger beaucoup parce qu'ils sont encore en danger. Il faut que tout le monde fasse très attention au peuple tunisien !"

Les larmes aux yeux, Michel Boujenah était tellement bouleversé qu'il ne put finir de s'exprimer comme il le souhaitait.
Adepte des coups de gueule - mais aussi parfois victime de coups d'éclat -, Michel Boujenah se sent plus concerné que jamais. Et malgré ses larmes, ses belles paroles et son témoignage poignant ont été entendus.

Moncef Marzouki, lui, n'a pas hésité à dénoncer "une mascarade", comme le relate aujourd'hui Le Parisien.
En effet, selon l'opposant historique tunisien, cette formation du nouveau gouvernement en Tunisie n'est qu'une fausse ouverture à cause du maintien de ministres du président déchu Ben Ali :
"La Tunisie méritait beaucoup mieux :
90 morts, quatre semaines de révolution réelle, pour aboutir à quoi ? Un gouvernement qui n'a d'union nationale que le nom, parce qu'en réalité il est composé [de membres du] parti de la dictature, le RCD", a-t-il déclaré sur i

Nous avons une grande pensée pour le photographe franco-allemand de l'agence EPA, Lucas Mebrouk Dolega, qui est décédé des suites de ses blessures alors qu'il couvrait les manifestations à Tunis devant le ministère de l'Intérieur.
Il avait été atteint vendredi par un tir de grenade lacrymogène tirée "à bout portant" par un policier tunisien... Il était depuis dans le coma après une opération de la dernière chance. Il est décédé hier, lundi 17 janvier. Familier de l'Assemblée nationale, entre autres, Lucas était âgé de 32 ans.
Toutes nos condoléances pour cette disparition cruelle à tous ses proches.
Source : purepeople

dimanche 16 janvier 2011

Plus d'odeur de Jasmin en Tunisie

La Tunisie etait la destination préférée des touristes pour y trouver le soleil, mais malheureusement, il n'y a plus d'odeur de jamsmin mais une odeur de revolte du Jasmin.
Le centre de la ville a été le terrain d'affrontements entre des miliciens armés et les forces loyales aux nouvelles autorités. Deux francs-tireurs ont été abattus.

En ce deuxième jour sans Ben Ali au pouvoir, Tunis a été le théâtre de scènes de guérilla urbaine entre des miliciens armés, apparemment fidèles à l'ex-président, et les forces loyales aux nouvelles autorités de transition. Les échanges de tirs nourris entre les deux camps en plein centre-ville, entre 16 heures et 18 heures (heure de Paris), marquent le franchissement d'un nouveau cap. Jusqu'alors, les miliciens semaient la terreur seulement la nuit, dans la capitale, sa banlieue, et plusieurs villes du pays.

Un calme relatif semblait être revenu progressivement avec le couvre-feu, vers 18 heures. Mais les tirs ont repris aux alentours du palais présidentiel, situé dans le quartier de Carthage. Une source sécuritaire a confirmé que l'armée donnait l'assaut contre le bâtiment dans lequel se sont retranchés des éléments de la garde présidentielle de Ben Ali.

Alors que la capitale s'était réveillée dans le calme dimanche matin, la situation s'est brusquement tendue en début d'après-midi. Les policiers sont alors devenus de plus en plus nerveux, contrôlant systématiquement les véhicules.

Le bilan des affrontements de l'après-midi fait état de deux morts, deux francs-tireurs abattus par l'armée au début des combats, a annoncé à la télévision publique un sous-lieutenant de l'armée. «Il y a eu deux snipers qui ont tiré depuis un bâtiment situé à proximité du ministère de l'Intérieur. On les a abattus», a-t-il expliqué.

Deux arrestations dans l'entourage de Ben Ali

Quatre ressortissants allemands ont par ailleurs été arrêtés à Tunis en possession d'armes, à bord de trois taxis, avec d'autres étrangers dont les nationalités n'ont pas été précisées, a déclaré un policier à la télévision publique. Les quatre hommes ont été interpellés dans le courant de l'après-midi, dans le centre de la capitale tunisienne, à environ 300 mètres du siège du Parti démocratique progressiste (PDP, opposition légale) devant lequel une brève fusillade avait éclaté. Le policier ignorait le nombre et la nationalité des autres étrangers interpellés.

Les chauffeurs de taxis qui transportaient le groupe ont assuré que leurs clients leur avaient dit vouloir se rendre à la chasse. Des informations non-vérifiables avaient dans un premier temps fait état de l'arrestation de deux personnes ayant des passeports suédois et munies de «fusils de chasse».

La thèse de la responsabilité des fidèles de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali dans le climat d'exactions et d'insécurité qui règne en Tunisie depuis la fuite vendredi du dictateur s'est renforcée dimanche, avec l'arrestation de deux de ses proches, l'ex-chef de la sécurité présidentielle et un neveu de l'ex-chef d'Etat.

Le premier ministre Mohammed Ghannouchi, qui devrait annoncer lundi la composition du nouveau gouvernement, a averti dimanche soir que les autorités de transition ne feraient preuve d'»aucune tolérance» envers ceux qui sèment le chaos dans le pays, dans une déclaration téléphonique à la télévision publique.
Source : Le figaro

samedi 15 janvier 2011

La revolte tunisienne peut-elle donner l'exemple aux pays vivant sous la dictature

Le revolte tunisienne pour un pays democratique.
Un nouveau président puis un autre, des scènes de pillage, des bagarres de rue, des manifestations à Paris, la réaction des capitales... Minute par minute, une nouvelle ère pour la Tunisie.
les evenements minutes par minutes
17h10 "Les proches de M. Ben Ali n'ont pas vocation à rester en France", déclare François Baroin, porte-parole du gouvernement.

16h59 Des proches de l'ex-président Ben Ali, dont l'une de ses filles, Nesrine, quittent le parc d'attraction Eurodisney, à Marne-la-Vallée, où ils s'étaient réfugié jeudi, dans des suites luxueuses du Castle club, l'un des quartiers VIP du Disneyland Hotel.

16h53 "On ne veut plus de président! On veut un régime parlementaire, qu'il n'y ait qu'un chef de gouvernement c'est tout, on veut plus d'un président pour lui payer son whisky et son caviar au palais de Carthage", lance un homme qui patiente devant le comptoir de Tunisair à l'aéroport d'Orly.

16h40 Plusieurs milliers de personnes défilent dans les rues de Marseille et Nice, criant "Ben Ali assassin", chantant l'hymne national et brandissant des pancartes "Hommage à nos martyrs", "Main dans la main pour la démocratie" ou "Saoudiens collabos". "Maintenant, nous devons trouver un nouveau président rapidement même si tout est difficile car Ben Ali a fait taire les vrais partis politiques", avertit Me Salim Moussa, du barreau de Marseille, qui manifeste en robe d'avocat.

16h38 Des centaines de sympathisants du Jihad islamique manifestent à Gaza, arborant des drapeaux palestiniens et tunisiens.

16h34 "C'est comme la Révolution française. C'est la fin d'une époque. J'espère un réel changement. On peut pas continuer comme ça", estime Farhat Hafayedh, 56 ans, un ouvrier à la retraite qui regarde un supermarché en train de brûler à Carthage. "Le pillage a été ciblé. Tout cela appartient à l'ancien président."

16h30 - Royal se propose - Ségolène Royal juge "important" que le Parti socialiste "puisse se constituer en force d'observation" dans l'organisation d'élections libres en Tunisie, proposant sa propre présence comme "garantie".

16h25 "J'ai vu des gangs qui fracassaient des portes pour faire sortir des personnes et les tabasser dans la rue. Ils étaient constitués de policiers en civil et en uniforme et d'individus non identifiés armés de chaînes métalliques, de barres de fer et de gourdins", raconte un diplomate français, sorti avant l'aube dans Tunis.

16h20 "Regroupez-vous, défendez vos demeures en attendant que l'armée arrive pour vous protéger", conseille un animateur de la Télévision publique Tunisie7 à un téléspectateur qui raconte sa peur devant les va-et-vient de bandes suspectes dans son quartier de la banlieue de Tunis.

16h06 "Depuis plusieurs semaines, le peuple tunisien exprime sa volonté de démocratie. La France, que tant de liens d'amitié unissent à la Tunisie, lui apporte un soutien déterminé". "La France appelle à l'apaisement et à la fin des violences. Elle demande l'organisation d'élections libres dans les meilleurs délais", déclare Nicolas Sarkozy dans un communiqué.

16h04 A Messadine, dans le centre-est de la Tunisie, au moins une vingtaine de femmes ont été blessées par des éléments incontrôlés habillés en policiers, qui se sont emparés d'armes dans la ville voisine de Msaken avant de répandre la rumeur sur une fausse libération de prisonniers.

15h58 Environ 8000 personnes, essentiellement des Tunisiens, des Franco-Tunisiens et des représentants des partis de gauche français, défilent à Paris.
Un groupe de jeunes gens portant des cercueils recouverts de drapeaux tunisiens avec des pancartes "Merci à nos martyrs, nous ne vous oublierons jamais".
15h53 "Le gouvernement français l'a échappé belle en refusant d'accueillir Ben Ali à l'aéroport du Bourget. S'il l'avait accepté, cela aurait été très mal vu par la communauté tunisienne. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui manquait", affirme Robert Taieb, 65 ans, à la sortie d'un restaurant tunisien du boulevard de Belleville à Paris.

15h50 En Jordanie, où la grogne monte contre l'inflation et le chômage, une cinquantaine de syndicalistes font un sit-in devant l'ambassade de Tunisie à Amman et appellent à la propagation de "la révolution tunisienne".

15h32 Comme l'essentiel de la communauté internationale, la Ligue arabe appelle de ses voeux un "consensus national qui permette de sortir le pays de la crise tout en garantissant le respect de la volonté du peuple tunisien".

15h28 Les journaux du monde arabe voient dans la chute de Ben Ali un précédent prometteur pour toute la région. "Le cadeau de la Tunisie aux Arabes: la fin d'un dictateur", titre, à Beyrouth, El Akhbar.
"Les Tunisiens ont donné une leçon à tous les pays arabes encore sous la coupe de dictatures archaïques", estime El Khabar, à Alger.

15h22 Les voyagistes ont mis en place des cellules de crise. Chez Fram, huit personnes sont mobilisées, et 25 chez Thomas Cook France.
L'un des problèmes principaux est "de trouver des avions, mais aussi des équipages", explique l'une d'entre elles.

15h19 Pour l'ex-premier secrétaire du PS François Hollande, Ben Ali a agi comme "les autocrates corrompus" en fuyant son pays où "a priori il ne risquait rien". "Je me réjouis après des semaines d'émeutes, et hélas, de victimes, que M. Ben Ali soit parti, mais une fuite, ça en dit long sur ce qu'il était."

15h12 Environ 800 personnes manifestent à Lyon pour célébrer la chute du président tunisien, aux cris notamment de "Ben Ali assassin, Ghannouchi complice".

15h02 "Tous les Tunisiens sans exception et sans exclusive" seront associés au processus politique, affirme Foued Mebazaa, dans une brève allocution après sa prestation de serment.

14h54 Des tanks et des véhicules blindés de transport de troupes restent déployés dans la capitale, où des dizaines de pilleurs présumés ont été arrêtés dans la matinée puis emmenés dans des camions.
14h32 La famille de Lucas Mebrouk Dolega, 32 ans, publie un communiqué demandant au Quai d'Orsay d'affréter un vol médicalisé pour le rapatrier: ce photographe français de l'agence de presse EPA a été blessé dans une manifestation, vendredi, et est plongé dans le comas. Selon les médecins tunisiens, son "processus vital est engagé".

14h30 Le chef du parlement tunisien, Foued Mebazaa, prête serment comme président par intérim de la Tunisie, à la suite de la proclamation de la "vacance définitive" de la présidence par le Conseil Constitutionnel. Zine El Abidine Ben Ali avait été remplacé dans un premier temps par le Premier ministre Mohammed Ghannouchi.

13h59 Au moins 42 prisonniers ont péri dans l'incendie d'une prison de Monastir. C'est l'incident le plus meurtrier depuis le début des émeute, il y a unmois. "Trente-et-un corps ont été transportés dans la morgue et onze ont suivi", a déclaré le Dr Ali Chatli, chef du service de médecine légale à l'hôpital Fatouma Bourguiba de Monastir, située à 160 km au sud de Tunis.

Matin - La Tunisie est sous tension et dans l'incertitude, après une nuit de pillages et la fuite en Arabie saoudite du président Zine El Abidine Ben Ali.
Source : l'express

vendredi 14 janvier 2011

Le president Ben Ali a quitte la Tunisie

Le president Ben Ali a quitte la Tunisie
La Tunisie a connu vendredi une journée historique.
Après un mois d'émeutes, le président Ben Ali a quitté le pouvoir et fui la Tunisie. Comme le prévoit la Constitution, Mohammed Gannouchi, l'ancien Premier ministre, assurera la présidence par intérim jusqu'à des élections anticipées.
Suivez minute par minute le récit de cette journée.

20h05. L'avion du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali survolait vendredi peu avant 20h l'espace aérien maltais «en direction du nord», a indiqué à l'AFP un porte-parole du gouvernement. Selon RTL, l'avion prendrait la direction de Paris.

19h55. Des tirs d'armes automatiques ont été entendus dans le centre de Tunis sous couvre-feu, selon des journalistes de l'AFP. Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon tiennent une réunion depuis 19h45 à l'Elysée pour parler de la situation en Tunisie, et «aucune information n'atteste la venue de Ben Ali en France», a affirmé l'Elysée.


19h45. Selon Al-Jazeera, l'avion de Ben Ali ferait une escale à Malte, avant de rejoindre Paris.

19h30. Benoît Hamon, porte-parole du PS, a estimé vendredi, après le départ à l'étranger du président tunisien Ben Ali, que la France devait «être totalement mobilisée pour aider à l'affirmation durable de la démocratie» dans ce pays «et pas comme elle l'a fait jusqu'ici, en se trompant complètement de combat, en étant à rebours du sens de l'Histoire, ne comprenant rien à ce soulèvement».
De son côté, le peuple tunisien «a le droit de choisir ses dirigeants», a estimé vendredi la Maison Blanche, réagissant au départ de Tunisie du président Zine El Abidine Ben Ali.

19h10. Où est Ben Ali ? Selon Al-Arabiya et The Guardian, l'ex-président tunisien serait en route pour Malte, sous protection lybienne. Al Jazeera affirme qu'il est en route pour Paris, mais l'Elysée n'a «pas d'information» sur son éventuelle arrivée dans l'hexagone.

19h05. Mohammed Gannouchi, qui assure qu'il respectera la Constitution, restera président par intérim jusqu'à des élections anticipées. «J'appelle les Tunisiens toutes sensibilités politiques et régionales confondues à faire preuve de patriotisme et d'unité», a-t-il déclaré solennellement.

19h. Air France annule tous ses vols, selon son site. Le voyagiste Thomas Cook France a annoncé vendredi soir qu'il annulait les départs de ses clients vers la Tunisie jusqu'à lundi inclus, «dans un premier temps», a indiqué une porte-parole à l'AFP. Le rapatriement de 600 touristes a été suspendue en raison du couvre-feu instauré dans le pays.


18h45. Mohammed Ghannouchi, l'ancien Premier ministre de Ben Ali, annonce à la télévision publique qu'il assume par intérim les fonctions de président, comme le prévoit la constitution tunisienne en cas de vacances du pouvoir. Il se dit prêt à «à travailler avec tous les partis et toutes les composantes de la société civile.»

«Conformément à l'article 56 de la Constitution, j'assume à partir de cet instant la charge de président par intérim», a annoncé Mohammed Ghannouchi, 69 ans. Le nouveau président, filmé dans la palais présidentiel de Carthage, a lu debout sa déclaration entouré par le président de la chambre des députés, Fouad Mebazaa et celui de la chambre des conseillers (sénat), Abdallah Kallal.

18h35. Le président Ben Ali a quitté la Tunisie, selon des sources proches du gouvernement.

18h33. BFM TV, reprenant une information de la chaîne Al Jazeera, indique que Ben Ali aurait quitté le pays. Fouad Mebazaâ, le président du Parlement, prendrait le pouvoir avec l'armée.

18h30. Sur Twitter, de nombreux internautes tunisiens assurent que l'annonce à venir concernerait un coup d'Etat par les militaires. Une information impossible à confirmer ou à infirmer pour l'instant.

18h10. La télévision publique tunisienne a indiqué vendredi qu'une «annonce très importante pour le peuple tunisien sera faite sous peu», alors que le pays connaît une profonde crise politique sur fond d'émeutes.

18 heures. De Paris, les principaux partis d'opposition demandent le départ de Ben Ali.

18 heures. L'agence de notation Fitch Ratings a par ailleurs annoncé qu'elle envisageait d'abaisser la note de la dette à long terme de la Tunisie (actuellement fixée à «BBB») au vu des troubles sociaux qui, s'ils se prolongeaient, pourraient avoir des «conséquences négatives» sur l'économie du pays.

17h45. «Je peux confirmer que l'armée est à l'aéroport. Les blindés encerclent le site de l'aéroport», déclare une source aéroportuaire interrogée sur des rumeurs sur le départ précipité de proches du président Zine El Abidine Ben Ali. «Je n'ai pas d'information sur ça mais une personne s'est introduite par la clôture sur le tarmac et une alerte a été donnée», a-t-elle ajouté.

Un important convoi officiel, composé d'une dizaine de véhicules aux vitres teintées a quitté en trombe le Palais de Carthage, dans la banlieue nord de Tunis, aux alentours de 16h50 en direction de l'aéroport de Tunis-Carthage, selon un journaliste tunisien témoin de la scène, cité par le Monde.fr.

Un peu plus tôt dans l'après-midi, deux avions Falcon blancs s'étaient envolés de ce même aéroport de Tunis-Carthage, l'un vers 13H40, l'autre vers 13H50.

Un vol d'Air France en partance de Paris a regagné la capitale française en raison de cette fermeture, selon un journaliste de l'AFP qui se trouvait à bord.

17h36. Le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit), Hamma Hammami, interpellé mercredi à son domicile, près de Tunis, a été libéré, a annoncé vendredi à Paris le PCOT.

17h30. L'armée a pris vendredi en fin d'après-midi le contrôle l'aéroport international de Tunis Carthage alors que l'espace aérien a été fermé, a indiqué à l'AFP une source aéroportuaire.


17h20. Le ministère des Affaires étrangères, dans une actualisation vendredi de son site internet, conseille «vivement» aux personnes se rendant en Tunisie «de différer tout voyage qui n'aurait pas un caractère d'urgence» dans ce pays. En rappelant l'existence d'un couvre-feu, le ministère conseille aussi aux Français séjournant en Tunisie de suivre «les consignes de sécurité données par les forces de l’ordre», d'«éviter formellement les attroupements, en toute circonstance», et, «en cas de détonation, de ne jamais s'approcher des fenêtres».

17h. Le gouvernement tunisien a annoncé avoir décrété l'état d'urgence dans l'ensemble du pays avec un couvre-feu de 18h à 06h du matin, l'interdiction des rassemblements sur la voie publique et l'autorisation donnée à l'armée et à la police de tirer sur tout «suspect» refusant d'obéir aux ordres.

16h50. De violents heurts opposent des groupes de manifestants et des policiers anti-émeutes. Un policier a tiré à bout portant sur Lucas Mebrouk Doleca, un photographe français de 32 ans travaillant pour l'agence EPA. Atteint à la tête par un tir de gaz lacrimogène, il a commencé à saigner avant d'être évacué vers un hôpital, a rapporté un photographe de l'AFP.


16h45. Une banque, aux abords de la gare, est en train d'être saccagée, selon l'un de nos envoyés spéciaux à Tunis. Depuis la dispersion des manifestants, vers 14h30, l'ambiance est désormais tendue aux abords du centre ville.

16h40. La baisse des prix de produits et de services de première nécessité promise jeudi par le président Ben Ali a été suivie vendredi par la publication d'une liste de 19 de ces produits qui vont du pain au sucre en passant par le gaz à usage domestique dont les prix ont été révisés à la baisse.


16h35. Le voyagiste Thomas Cook a annoncé qu'il comptait rapatrier dès ce vendredi de Tunisie 1800 touristes britanniques et irlandais, «en raison des troubles politiques actuels et des manifestations en Tunisie». Son concurrent TUI Travel annulait des départs de Grande-Bretagne sans organiser pour autant de rapatriement systématique.


16h25. Des groupes se sont reformés sur l'Avenue de Paris, adjacente à l'avenue Bourguiba et des policiers les pourchassent à coup de grenades lacrymogènes. Des manifestants réfugiés dans les immeubles lancent des pierres et de briques en direction des forces de l'ordre, selon une correspondante de l'AFP alors qu'un hélicoptère de l'armée survole la capitale.

16h10. Le président Ben Ali annonce que le gouvernement est limogé et que des législatives anticipées auront lieu dans six mois, selon l'agence officielle TAP. Mohammed Ghannouci, le Premier ministre tunisien a indiqué que le président Ben Ali a décidé «dans le cadre de mesures (d'apaisement) annoncées jeudi, de limoger le gouvernement et d'appeler à des élections législatives anticipées dans six mois». Il a ajouté avoir été chargé de former le nouveau gouvernement.


16h05. Dans le centre ville, les manifestants ont été dispersés par la police. Devant la gare de Tunis, où près de 2000 personnes sont rassemblées, on assiste à de nouvelle scènes de fraternisation entre militaires et certains manifestants.

16h. Olivier Besancenot demande à Michèle Alliot-Marie «de s'excuser ou de démissionner» et au «gouvernement français de cesser de soutenir le dictateur en place». Dans un communiqué, le porte-parole du Nouveau Parti-Anticapitaliste (NPA) estime que la ministre des affaires étrangères, a tenu, le 12 janvier à l'Assemblée, «des propos scandaleux et inadmissibles, en proposant au dictateur Ben Ali le savoir-faire de la police française pour régler les situations sécuritaires».

15h45. Des blindés de l'armée se sont rapidement déployés devant le ministère de l'Intérieur, alors que des unités anti-émeutes pourchassent des jeunes manifestants dans les escaliers d'immeubles résidentiels et dans un centre commercial, où ils se sont repliés. L'avenue Bourguiba est quasiment déserte.


15h35. L'Allemagne appelle à son tour la Tunisie à des réformes durables et solides. «Nous avons suivi avec intérêt les annonces du président Ben Ali. Il est important que ces annonces soient suivies d'un changement concret et qu'elles débouchent sur un processus de réformes durables et solides», a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères allemand.

15h20. Des sources médicales annoncent la mort de 13 personnes jeudi soir à Tunis et sa banlieue. «Les corps de trois personnes atteintes par balles ont été transportés à l'hopital du Kram, près de Tunis, et dix autres ont été emmenés à l'hôpital Charles Nicole à Tunis». Sous l'action des forces de l'ordre, le centre de Tunis se vide de la foule et l'avenue Bourguiba reste irrespirable à cause des gaz lacrymogènes. Quelques manifestants lancent des pierres et des chaises et des parasols des terrasses de cafés en direction des policiers.

14h50. «Les policiers reprennent possession du centre ville», constate un des deux reporters du Parisien. Des matraquages en règle se déroulent sans que les manifestants évalués à 10 ou 15 000 ne répliquent pour le moment. «Les forces de l'ordre repoussent tout le monde hors du centre ville en remontant l'avenue et les rues adjaçantes et en tirant des gaz lacrymogènes».

14h45. La police a procédé à la dispersion des manifestants disposés devant le ministère depuis 10 heures du matin, constate l'un des deux envoyés spéciaux du Parisien. Aux tirs disparates de gaz lacrymogènes ont succédé «des tirs tendus» en direction des manifestants.

14h40. Le cordon policier disposé devant le ministère de l'Intérieur à Tunis a dû tirer des gaz lacrymogènes pour contenir la foule massée devant l'édifice, nous rapporte l'un de deux envoyés spéciaux du Parisien. «Les policiers ont été débordés par la foule et des manifestants sont parvenus à escalader la façade du bâtiment pour s'accrocher aux grillages protégeant les fenêtres.

14h02. Le porte-parole du tour-opérateur Thomas Cook France déclare n'avoir «pour l'instant aucun plan de rapatriement de prévu». La filiale allemande du voyagiste britannique avait annoncé un peu plus tôt le rapatriement de 2 000 touristes allemands. La Tunisie est la deuxième destination touristique étrangère des Français derrière l'Espagne.
Source : leparisien

Telephoner en illimite sur les portables avec son fixe

l'operateur Free a inclus les appels vers les mobiles français dans son forfait internet Freebox.
la guerre est relancée sur un marché des télécommunications déjà très perturbé par la hausse de la TVA. SFR a emboîté le pas au trublion du Net, les autres FAI préparent encore leur riposte. Dans le même temps, chacun doit ajuster ses tarifs pour prendre en compte la hausse de la TVA au 1er janvier 2011. Le problème ? Personne ne sait si cette hausse, couplée à l'arrivée de l'illimité vers les mobiles chez certains opérateurs internet, va avoir un impact sur la répartition des parts de marché.

Free a misé sur les services au détriment du prix : sa nouvelle Freebox Révolution inclut donc les appels illimités vers les mobiles ainsi que de nombreuses nouveautés, mais le tarif mensuel augmente pour la plupart des abonnés, passant de 29,99 à 37,97 euros. Du côté de Bouygues, la stratégie est différente : l'opérateur veut limiter la hausse de ses tarifs pour récupérer de nouveaux abonnés. Quitte, peut-être, à sacrifier l'illimité vers les mobiles.

Pas de hausse sur les mobiles

Plusieurs médias ont évoqué l'arrivée des appels illimités vers les mobiles dans les forfaits Internet de Bouygues. Mais Guillaume Stérin dément catégoriquement. "Il n'y a pas d'illimité, nous avons lu cela dans la presse mais nous n'avons rien annoncé de tel", explique-t-il. Soit il n'y aura effectivement pas d'illimité dans un avenir proche, soit l'opérateur prépare cette grosse annonce et apprécie modérément que l'information ait fuité.

Quoi qu'il en soit, si les prix des forfaits mobiles Bouygues n'augmenteront pas, ceux des offres ADSL subiront un "report exact de la hausse de la TVA", soit 1,88 euro par mois. C'est moins que chez Orange, SFR et Numericable, où cette dernière est comprise entre 2 et 3 euros par mois. "Si des clients libérés de leur engagement veulent nous rejoindre, nous serons ravis d'en accueillir le plus possible", explique Guillaume Stérin, responsable des relations presse corporate de Bouygues Telecom. Puisque la hausse de la TVA autorise la majorité des clients à résilier leur abonnement sans pénalités, Bouygues espère que chacun comparera une nouvelle fois les prix... et optera pour ses forfaits. Les clients profiteront-ils de leur droit de résiliation pour changer de crèmerie ? Sont-ils prêts à payer un peu plus pour appeler en illimité vers les mobiles ? C'est tout l'enjeu de cette nouvelle bataille.
Source : lepoint

jeudi 13 janvier 2011

Violences en Tunisie

Le President Ben Ali Confronté aux émeutes a laissé entendre jeudi soir qu'il ne souhaitait pas un nouveau mandat, refusant que la limite d'âge pour être candidat à la présidentielle - 75 ans, alors qu'il en a 74 - soit touchée.

Le président tunisien BEN ALI a de nouveau tenté jeudi d'apaiser les émeutiers. Quitte, pour cela, à faire une annonce inattendue. Zine el Abidine ben Ali, qui dirige le pays depuis 1987, a ainsi laissé entendre qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat en 2014. Il a également demandé aux forces de l'ordre de ne plus faire usage d'armes à feu contre les manifestants, alors que le pays recense au moins 23 morts depuis le début du mouvement de contestation mi-décembre.

«J'ai dit en 1987 qu'il n'y aurait pas de présidences à vie. Je le répète à présent: pas de présidences à vie.
Je refuse de toucher à la Constitution, je ne changerai pas l'âge inscrit dans la Constitution (75 ans ndlr)», a déclaré Ben Ali dans un discours télévisé, le troisième depuis les premiers troubles le 17 décembre.
Le chef d'Etat affiche 74 ans et l'on s'attendait à ce qu'il modifie la Constitution sur ce point. Autre nouveauté, le président tunisien s'est exprimé en arabe dialectal -langue parlée au quotidien - et non en arabe littéraire, la langue des élites.

«Je vous ai compris»

Outre l'arrêt de l'usage d'armes à feu contre les manifestants, Ben Ali a également promis une plus grande liberté d'information : «J'ai décidé d'une totale liberté de la presse et de l'arrêt des fermetures de sites internet», a-t-il annoncé, affirmant aux Tunisiens : «Je vous compris». Le président a poursuivi son discours sur un ton inhabituel, affirmant avoir été «trompé» sur l'analyse de la crise sociale qui agite son pays.
«La situation aujourd'hui nécessite un profond changement et de travailler main dans la main (le pouvoir et les opposants) pour le bien du pays, a-t-il déclaré.
Je réaffirme ici que j'ai l'intention d'approfondir la pratique démocratique et de revitaliser le pluralisme».

Le chef de l'Etat a enfin ordonné une baisse des prix du pain, du lait et du sucre, la cherté des matières premières étant l'un des motifs de mécontentement des contestataires.

La FIDH recense 66 morts

Lors d'un précédent discours, Ben Ali avait déjà promis la création de «300.000 emplois» d'ici 2012, en plus des 50.000 annoncés par le patronat, pour offrir un travail à «tous les diplômés du supérieur dont la durée de chômage aura dépassé les deux ans». Il a également limogé le ministre de l'Intérieur.

La Tunisie est secouée par les émeutes depuis le 17 décembre, lorsqu'un vendeur ambulant de Sidi Bouzid (centre), diplômé mais au chômage, s'est immolé par le feu, désespéré de voir sa marchandise confisquée par la police. Mort de ses blessures quelques semaines plus tard, il est devenu le symbole du mal-être de la jeunesse tunisienne, accablée par la cherté de la vie et le chômage, y compris de diplômés.
Le mouvement s'est propagé à plusieurs régions du pays,atteignant mercredi le centre de Tunis.

Les affrontements avec les forces de l'ordre auraient fait 23 morts selon le gouvernement, mais des témoins et les syndicats évoquent au moins une cinquantaine de morts. La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) recensait pour sa part jeudi 66 morts : sept suicides et 59 personnes tuées lors de manifestations, «la plupart» par balles.
Source : Le figaro

vendredi 7 janvier 2011

Comment soigner la grippe

Astuces de grand mère pour soigner la grippe et qui va faire certainement le bonheur des revendeurs des boissons alcoolisées
Source : news.yahoo
Pour lutter contre les coups de froid et les rhumes qui s'annoncent, Henri Puget, auteur de Remèdes de famille : Se soigner malin et naturel de A à Z, a une recette qu'il annonce infaillible : le champagne chaud !
"Pour le préparer, il faut verser le contenu d'un verre de champagne dans une casserole, rajouter deux morceaux de sucre et faire chauffer jusqu'à ce que le liquide frissonne. Ensuite on attend qu'il refroidisse et on boit, avant d'aller se coucher avec une ou deux couvertures.

Le patient qui boit ce remède transpire beaucoup pendant la nuit, mais le lendemain, le début de grippe a disparu. Pour cause, l'action chimique des composants du champagne mélangés avec le sucre neutralisent les toxines du rhume".

Et pour ceux qui n'apprécient pas le champagne, il reste le traditionnel grog :

"Pour en préparer, il faut mélanger un fond de rhum ambré, une cuillérée à soupe de miel et deux à trois tranches de citron. Le rhum augmente la capacité de l'organisme à stocker de l'énergie. Après avoir bu ce breuvage, la fièvre est censée monter, puis descendre complètement."

Bonne idée ne croyez-vous pas au moins nous prendrons moins d'antibiotiques