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mercredi 21 mars 2012

Le tueur de toulouse se serait radicalise au sein d'un groupe salafiste

Informations Minute par minute
Une grande opération du RAID a débuté dès 3h30 dans le quartier de la Croix-Daurade à Toulouse pour interpeller le suspect des tueries de Toulouse et de Montauban.

Le suspect s'appellerait Mohammed Merah, c'est un Français d'origine algérienne de 24 ans.

Il a effectué des séjours en Afghanistan et au Pakistan, dit "être un moudjahidine", "appartenir à Al-Qaida" et "avoir voulu venger les enfants palestiniens et s'en prendre à l'armée française".

Il est "bavard" selon Claude Guéant, a "beaucoup expliqué son itinéraire", aux policiers du Raid, et aurait également appelé une journaliste de France 24 pour revendiquer les meurtres.

Les négociations, entamées avec le Raid après une première tentative d'assaut où deux policiers ont été blessés, ont été interrompues dans la matinée, avant de reprendre ce midi.

Le fil des événements en direct :


13h10 : Le contact est rétabli entre le Raid et le suspect, les négociations reprennent.

13h : Les obsèques religieuses du caporal Abel Chennouf, un des deux militaires du 17e RP de Montauban assassinés par le tueur au scooter, ont été célébrées ce matin en la cathédrale de la ville, en présence de nombreux militaires.

12h55 : Le directeur de la prison de Kandahar (sud de l'Afghanistan) affirme à la BBC que Mohamed Merah a été arrêté en 2007 et détenu trois ans pour une affaire d'attentats à l'explosif. Il se serait échappé lors d'une évasion de Talibans de grande ampleur en 2008.

12h35 : L'avocat Christian Etelin, sur BFMTV, indique avoir défendu Mohammed Merah dans une affaire de conduite sans permis il y a deux semaines. Il le décrit comme "doux et courtois", mais sa personnalité pourrait laisser craindre "un comportement imprévisible". Mohammed Merah avait également été condamné pour le vol d'un sac à main à l'arraché. Pour autant, "il n'avait jamais été dans une délinquance de violence", affirme son avocat. De plus, il était selon lui "extrêmement discret" sur l'islam ou le conflit israélo-palestinien.

12h25 : Claude Guéant confirme les attaches salafistes de Mohammed Merah. "Sa radicalisation s'est plutôt faite au sein d'un groupe d'idéologie salafiste, et affermie semble-t-il lors de deux voyages l'un en Afghanistan, l'autre au Pakistan", a-t-il déclaré en préfecture de Midi-Pyrénées. Un groupe toulousain qu'il décrit comme purement "idéologique". "Ce n'est pas un groupe qui ait jamais semblé prêt à passer à des actes criminels", a insisté Claude Guéant, dédouanant la DCRI : "Jamais aucun élément de nature à (faire) penser qu'il préparait une action criminelle n'était apparu".

12h05 : Les cours ont repris ce matin à l’école d’Ozar Hatorah à Toulouse, selon le Figaro.

12h : Ebba Kalondo, chef adjointe du service Afrique de France 24/RFI, a raconté en détail sa conversation avec celui qui se présente comme le tueur sur l'antenne de France Info. "Il n'était pas du tout agité, pas du tout énervé, ni excité. Très, très calme, très convaincu par ses dires, très poli. Il n'a pas arrêté de dire que ce n'était que le début et qu'il y aurait de prochaines attaques". "Il disait que c'était pour se venger de la loi contre le port du voile et aussi pour la participation de la France dans la guerre en Afghanistan et aussi pour protester contre la situation en Palestine".

11h55 : Selon "le Monde", Mohammed Merah s'est rendu à deux reprises en 2010 et 2011 au Pakistan pour intégrer des groupes de combattants basés dans les zones tribales. Une fois entraîné dans des camps qui accueillent des talibans, il aurait été envoyé en Afghanistan pour se battre contre les soldats de l'OTAN.

11h50 : "Il est temps que ces criminels arrêtent de revendiquer leurs actes terroristes au nom de la Palestine et de prétendre défendre la cause de ses enfants, qui ne demandent qu'une vie décente, pour eux-mêmes et tous les enfants du monde", affirme le Premier ministre palestinien Salam Fayyad.

11h45 : La marche qui devait réunir juifs et musulmans dimanche à Paris est annulée, annonce France Info. Elle n'a "plus lieu d'être", selon le président du Crif Richard Prasquier, qui affirme cependant : "Notre solidarité est intacte avec nos amis musulmans."

11h30 : Les habitants de l'immeuble ont été évacués.

11h25 : Les autorités palestiniennes en France condamnent l'attaque de l'école de Toulouse.

11h20 : Nicolas Sarkozy annonce qu'il se rendra à Toulouse au chevet des victimes et policiers blessés. "Le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale". "Nous ne devons céder ni à l'amalgame ni à la vengeance".

11h15 : Nicolas Sarkozy s'exprime depuis l'Elysée. Il affirme que les policiers font tout "pour que le suspect soit arrêté, déféré et qu'il rende des comptes".

11h10 : Le suspect serait carrossier, selon le Point. Il aurait postulé pour entrer dans la Légion étrangère en 2010, mais aurait été recalé par les autorités militaires dès sa première journée d'intégration. Selon Europe 1, il n’a pas été retenu "en raison de ses antécédents judiciaires et de son instabilité psychologique".

11h : L'évacuation des habitants du quartier aurait commencé, selon BFM TV. Le père d'un habitant cité par "20 minutes" affirme que l'évacuation se fera par le toit grâce à une nacelle de pompier.
10h55 : Les négociations confirment ce qu'on pensait de la personnalité du suspect : "quelqu'un de déterminé, de grand sang froid", dit Claude Guéant. "Ce garçon était suivi depuis plusieurs années par la DCRI. Aucun élément de nature criminelle n'était jusque là apparu".

10h50 : Deux frères, deux soeurs et la mère du suspect ont été placés en garde à vue, ainsi que la compagne d'un de ses frères, annonce Claude Guéant, qui évoque des "gardes à vue de précaution". "Il faudra savoir s'il était seul ou dans un groupe plus large".

"L'homme a parlé d'une voiture, une Mégane, dans laquelle des armes étaient entreposées à proximité. Ce qui a été confirmé".

10h45 : Claude Guéant fait un point sur la situation : "L'homme est toujours retranché. Il a beaucoup expliqué son itinéraire. Pour l'instant il ne parle plus, les conversations sont interrompues."

10h30 : Les trois enfants et le rabbin tués à Toulouse ont été inhumés à Jérusalem en présence de ministres du gouvernement israélien et d'Alain Juppé.

10h15 : Les musulmans de France sont "offensés" que le tueur se revendique de l'islam, dit Mohammed Moussaoui, président du CFCM.

10h10 : "Le Nouvel Observateur" a recueilli le témoignage d'une voisine du suspect.

10h05 : Les enquêteurs ont saisi une arme qui fait "le lien de façon formelle" avec les trois tueries, annonce le Point.fr.

10h : Selon Claude Guéant, le suspect a demandé "un moyen de communication avec la police". "Ce moyen de communication, il l'a échangé contre un colt 45 qu'il a jeté par la fenêtre". "Il a certes jeté une arme par la fenêtre, mais il en a d'autres. Il a ce matin affirmé qu'il avait une kalachnikov, une petite mitraillette Uzi (ndlr: un pistolet mitrailleur de fabrication israélienne) et également plusieurs armes de poing".

9h55 : De l'explosif a été retrouvé chez le frère du suspect, interpellé ce mercredi matin, annonce Europe 1.

9h50 : Une voiture remplie d'armes a été retrouvée à côté de l'immeuble du suspect, selon itélé.

9h45 : La détonation entendue à 9h serait due à la police qui a simplement fait sauter un véhicule qui gênait la circulation. Un bus se trouve par ailleurs à proximité de l'immeuble. Il pourrait servir, quand l'opération de police sera terminée, à évacuer les habitants de l'immeuble, selon une source policière.

9h40 : La rédactrice en chef de France 24 a reçu vers 1h un appel de revendication d'un homme se présentant comme le tueur, pris très au sérieux par les enquêteurs. "Quelqu'un m'a appelé pour s'identifier" comme le tueur, a expliqué la journaliste, jointe au téléphone par l'AFP. Son interlocuteur avait donné des détails sur le nombre de balles tirées lors des trois crimes et le type d'arme utilisé par le tueur. "Il s'est dit affilié à Al-Qaïda et a dit que ce n'était que le début", a raconté la journaliste selon qui, à la fin de la conversation, il "a gentiment dit au revoir". Il a également "dit que tout était filmé" et "a dit que ce serait sur la toile prochainement".

9h35 : Le suspect cerné s'appellerait Mohammed Merah, et est un Français d'origine algérienne de 24 ans, selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP.

9h30 : Le maire de Toulouse évoque "un soulagement pour l'ensemble des Toulousains".

9h20 : C'est le "croisement des éléments de renseignement et de ceux judiciaires qui ont permis d'affiner le choix de l'objectif, parmi une quinzaine de possibilités, jusqu'à mardi, les enquêteurs n'avaient pas de certitude absolue", ont expliqué des sources policières.

La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait dressé "deux courtes listes de suspects potentiels dans les deux pistes principales retenues, celle de l'ultra-droite radicale et celle de l'islamisme radical dans la région Midi-Pyrénées".

9h15 : Les funérailles des victimes de la tuerie de Toulouse débutent à Jérusalem.

9h10 : Le suspect n'est pas arrêté mais est "hors d'état de nuire" selon Claude Guéant sur BFM TV.

9h05 : Selon une habitante de l'immeuble interrogée par le "Nouvel Observateur", les tirs reprennent. "Les voisins ont peur d'une bombe dans l'immeuble".

9h : Le suspect est toujours retranché au premier étage du 17 rue du sergent Vigné à Toulouse. "Les habitants ne courent pas de danger pour l'instant", affirme le porte-parole du ministère de l'intérieur sur Europe 1.

8h55 : "Le suspect a dit au négociateur du Raid qu'il se rendra dans l'après-midi", déclare Claude Guéant sur BFM TV. "Notre souci est d'interpeller" le suspect "vivant", répète-t-il.
8h50 : Nicolas Sarkozy fera une "déclaration à la presse" après le Conseil des ministres et une rencontre prévue à 10h avec les représentants des communautés juive et musulmane, annonce l'Elysée dans un communiqué.

8h35 : Il ne faut "pas d'amalgame entre la religion musulmane à 99% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée dans notre pays et puis ces mini-petites franges de gens décidés à faire un mal atroce", a déclaré Dalil Boubakeur recteur de la Grande mosquée de Paris.

8h30 : Richard Prasquier, président du Crif, fait part de son "intense soulagement" sur itélé. "Il nous revient de faire la distinction entre l'islam de France et les extrémistes", affirme-t-il.

8h25 : Nicolas Sarkozy a interdit l'assaut final du RAID afin d'interpeller le suspect vivant, selon Europe 1.

8h20 : Le suspect a déjà été arrêté à Kandahar, en Afghanistan, pour des faits de droit commun, selon une source proche de l'enquête confirmant une information d'Europe 1.

8h15 : "L'individu est toujours retranché, les négociations se poursuivent mais sont au point mort. Il riposte. Ça peut durer des heures, voire la journée", affirme Didier Martinez, délégué SGP Unité police FO pour la région Midi-Pyrénées, au "Nouvel Observateur". Interrogé au sujet des autres opérations de police menées simultanément : "Deux ou trois opérations sont en cours mais il est difficile d'en dire davantage pour ne pas les compromettre". Au sujet des effectifs de police : "entre 200 et 300 hommes sont sur place, dont une quinzaine d'hommes du Raid et une cinquantaine d'enquêteurs DCPJ".

8h10 : "Nous avons regardé 20.000 dossiers de soldats" durant l'enquête, a déclaré le ministre de la Défense Gérard Longuet sur RTL. "Les informations liées au jihad ont été également épluchées. C'est le croisement des informations liées à ce que nous pouvons connaître et le travail d'examen des fichiers des adresses internet des interlocuteurs de la première victime qui a permis de se rapprocher", selon lui.

8h05 : "Le risque fondamentaliste a été sous-estimé" en France, estime Marine Le Pen sur itélé. "Des groupes politico-religieux se développent face à un certain laxisme. Il faut maintenant mener cette guerre contre des groupes politico-religieux fondamentalistes qui tuent nos enfants chrétiens, nos jeunes hommes chrétiens, nos jeunes hommes musulmans et les enfants juifs il y a deux jours".

8h : L'intervention du RAID se déroule au 17 rue du sergent Vigné à Toulouse.

7h50 : Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, se félicite de l'action rapide de la police française dans l'enquête, dans une interview à la radio publique israélienne.

7h45 : L'enquête a également avancé en suivant la piste du scooter du tueur. Quand ils ont su que le tueur se déplaçait sur un puissant scooter TMax 530, les enquêteurs se sont rendus dans une concession Yamaha de la région. Il leur aurait alors été indiqué que quelques jours plus tôt, "quelqu'un était venu les voir pour demander comment défaire le traqueur", une puce permettant de géolocaliser l'engin en cas de vol, a indiqué une source proche de l'enquête.

7h40 : Le suspect a été identifié grâce à l'adresse IP de son frère, qui avait consulté l'annonce du militaire vendant sa moto, et tué le 11 mars à Toulouse, selon itélé.

7h35 : L'homme serait retranché au rez-de-chaussée d'un immeuble de cinq étages, affirme Europe 1.

7h30 : "J’espère que c’est le bon, je suis tout tremblant à l’idée que ça puisse être le bon. On (les paras) est directement touché, on est tous en deuil", dit Nabil, un para du 11e BP à notre envoyée spéciale Cécile Deffontaines.

7h25 : Le RAID aurait donné l'assaut contre le domicile du suspect, selon itélé.

7h20 : Ce que l'on sait du suspect.

6h30 : Le frère et la soeur du suspect sont dans la même mouvance que lui mais, moins violents, ils n'ont pas effectué de séjour dans la zone pakistano-afghane, selon une source proche de l'enquête.

6h25 : Au total, trois policiers ont été touchés lors de l'opération qui a débuté vers 3h30 : un premier policier a été blessé au genou, un deuxième blessé à l'épaule et un troisième choqué après avoir reçu une balle dans son gilet pare-balles.

6h20 : "Cette personne a effectué des séjours en Afghanistan et au Pakistan par le passé", dit "être un moudjahidine", "appartenir à Al-Qaida et dit avoir voulu venger les enfants palestiniens et s'en prendre à l'armée française", selon Claude Guéant.

6h15 : "Plusieurs opérations sont en cours", selon le parquet antiterroriste.

6h10 : Le suspect "a des attaches" avec des salafistes et des jihadistes, selon Claude Guéant.

6h05 : "La mère du suspect a été amenée sur les lieux, il lui a été proposé de prendre contact avec son fils, de le raisonner, mais elle ne l'a pas souhaité, indiquant qu'elle n'a guère d'influence sur lui", affirme Claude Guéant.

6h : Le frère du principal suspect a été arrêté, annonce Claude Guéant devant les journalistes.

5h45 : Six ou sept coups de feu ont été entendus à proximité du lieu où est retranché le suspect, selon des journalistes sur place.

5h40 : "Haut degré de confiance" que le suspect soit le tueur au scooter, selon les enquêteurs.

5h30 : L'homme serait un Toulousain d'origine algérienne, selon l'AFP.

5h20 : Des tractations sont en cours avec le suspect pour le convaincre de se rendre, après une tentative d'assaut menée dès 3h30.

5h10 : Le suspect s'était rendu dans les zones troublées pakistano-afghanes, selon une source proche de l'enquête. Il "fait partie de ces gens de retour de zones de combat qui ont toujours été une inquiétude pour les services".

5h05 : Des policiers portant des casques et des gilets pare-balles sombres ont bouclé ce quartier très résidentiel de Toulouse, pas très éloignée des lieux de la tuerie de lundi, a constaté un journaliste sur place.

5h : Le suspect était déjà soupçonné après les meurtres des militaires. "Il était dans le collimateur de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), comme d'autres, depuis les deux premiers attentats. La police judiciaire a alors apporté un élément très précieux qui a boosté l'enquête", a indiqué une source proche de l'enquête.

4h55 : L'avion transportant les victimes de la tuerie est arrivé en Israël.

4h50 : Deux policiers ont été blessés lors d'une tentative d'assaut, mais pas gravement.

4h45 : L'homme retranché, âgé de 24 ans, se revendique d'Al-Qaïda. Il ne détient apparemment pas d'otage.

4h30 : On apprend qu'une opération du RAID est en cours dans le quartier de la Croix-Daurade à Toulouse, en lien avec les tueries de Toulouse et de Montauban.
Source : l'Observateur

Arrestation imminente du tueur de toulouse

Arrestation imminente du tueur de toulouse
Les équipes d'intervention sont positionnées autour d'un logement dans un quartier de Toulouse. Le suspect numéro des tueries de Toulouse et Montauban, un jeune djihadiste français nommé Mohamed, retranché dans son appartement, refuse de se rendre. Il se revendique d'Al-Qaïda.
Deux policiers sont blessés.

9h18 Une forte détonation a été entendue par les journalistes à proximité de l'immeuble. "On a entendu un gros boum", a expliqué un photographe de l'AFP, qui se trouvait à une centaine de mètres de l'immeuble cerné par le RAID.

9h16 Le président du Consistoire central israélite, Joël Mergui, qui a accompagné les dépouilles des victimes et leurs familles à bord du vol d'El Al, se déclare "soulagé, mais inquiet" à l'annonce de l'opération du RAID à Toulouse.

9h09 Nicolas Sarkozy fera une "déclaration à la presse" après le Conseil des ministres et sa rencontre prévue à 10h avec les représentants des communautés juive et musulmane. C'est ce qu'a annoncé l'Elysée dans un communiqué.

9h07 Selon une journaliste du Monde présente sur place, l'évacuation est terminée. "L'assaut est imminent, selon des sources policières", indique-t-elle sur son compte Twitter.

8h54 "Il semblerait" que le suspect cerné par le Raid à Toulouse "ne veuille pas se rendre", selon Marc Sztulman, secrétaire général du Conseil représentatif des Institutions juives de France (Crif) de Midi-Pyrénées, qui se trouve sur place.

8h52 Claude Guéant indique que le coupable présumé a voulu "venger les enfants palestiniens" et que son frère a également été interpellé.
8h33 Le vice-président du CRIF Midi-Pyrénées, Aviv Zolabend, a rencontré Claude Guéant sur place, selon les informations de l'Express.
Le ministre s'est montré très "rassurant", lui assurant que le tueur était désormais "hors d'état de nuire.
" Aviv zolabend a insisté qu'il était très important de pouvoir attraper le meurtrier vivant pour le traduire en justice et l'interroger.
Il s'est déclaré soulagé à l'idée que les mères vont pouvoir amener leurs enfants à l'école aujourd'hui sans crainte, au moment où les victimes de la tuerie seront enterrées en Israël.

8h29 Le suspect s'appelle Mohamed.
La police a l'intention de le capturer vivant.

8h20 "Le risque fondamentaliste a été sous-estimé", déclare Marine Le Pen.

8h15 François Bayrou, un de ceux qui n'a pas fait de trêve dans sa campagne, a déclaré sur France Info :
"Nous avons une société malade". "Quand il y a quelque chose d'horrible dans la société française on doit s'en saisir
Dans la société française aujourd'hui il y a des risques de radicalité beaucoup plus élevés", a déclaré le candidat du MoDem à l'élection présidentielle.
Il s'est également inquiété de la "circulation sur notre sol d'arme lourdes".
"Il y a dans tout cela des signes inquiétants pour la France, face à cela il faut l'unité nationale la plus forte
Il faut veiller à ce que la radicalité ne l'emporte pas".

8h12 C'est hier, dans l'après-midi, qu'aurait été localisé le suspect. La police a pu remonter jusqu'à lui grâce au témoignage d'un concessionnaire Yamaha ayant reçu la visite de personnes cherchant à désactiver le traqueur GPS d'un scooter.

8h09 La mère du tueur présumé a quitté les lieux de l'intervention.
Le jeune djihadiste parlemente toujours avec les policiers.

7h56 Le président Nicolas Sarkozy a été en contact toute la nuit avec son ministre de l'Intérieur, sur les derniers développements de l'enquête sur le tueur de Toulouse, a-t-on appris auprès de l'Elysée.

Le chef de l'Etat devait participer le matin au Conseil des ministres, comme tous les mercredis, cette réunion devant être sans doute plus courte que d'habitude, selon l'Elysée.

7h41 L'intervention de la matinée a été minutieusement préparée par une réunion opérationnelle de travail dans la nuit à la préfecture de Toulouse.
Tous les services de police judiciaire sont mobilisés depuis quelques jours.

7h39 "Cette personne a effectué des séjours en Afghanistan et Pakistan dans le passé, c'est quelqu'un qui a des attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme", a dit Claude Guéant.
Le suspect visé par le RAID "fait partie de ces gens de retour de zones de combat qui ont toujours été une inquiétude pour les services", a indiqué une source proche de l'enquête.
Les services de renseignement occidentaux estimaient récemment à quelques dizaines ces jeunes jihadistes de retour des zones troublées à la frontière du Pakistan et de l'Afghanistan, dont quelques-uns en France.
"Il était dans le collimateur de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), comme d'autres, depuis les deux premiers attentats.
La police judiciaire a alors apporté un élément très précieux qui a boosté l'enquête", a indiqué une source proche de l'enquête.

7h35 La mère du suspect, amenée sur les lieux pour le raisonner, n'a pas souhaité entrer en contact avec son fils, indiquant qu'elle n'avait pas d'influence sur lui selon le ministre de l'Intérieur.
M. Guéant s'est gardé de spéculer sur les chances que le suspect se rende ou préfère mourir, soulignant qu'il ne proclamait pas son intention de mourir l'arme au poing dans ses discussions avec les policiers.
Le suspect a néanmoins manifesté sa détermination en tirant à travers la porte sur des policiers venus l'interpeller, blessant l'un d'entre eux au genou.
Un autre policier a été légèrement blessé au cours de l'opération.

7h29 De pénibles tractations sont en cours à travers la porte pour convaincre le jeune homme de se rendre, a dit sur place le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. "Il se revendique être un moudjahidine (un combattant de Dieu), appartenir à Al-Qaïda et avoir voulu venger les enfants palestiniens autant qu'avoir voulu s'en prendre à l'armée française compte tenu de ses interventions à l'extérieur".

7h14 Les voisins du tueur présumé racontent avoir été brutalement réveillés par des coups de feu vers 3h mercredi.
Roland, un voisin de 55 ans, a pu sortir du périmètre pour partir au travail:
"Pour moi c'était inimaginable de penser qu'il était dans le quartier. J'ai entendu des échanges de coups de feu et tout de suite j'ai pensé au tueur en série." "Dans ce quartier il ne se passe jamais rien, c'est un quartier sans histoires. En 20 ans, j'ai été contrôlé une fois par la police", poursuit-il.
"C'est bluffant de savoir qu'il était à côté, peut-être je l'ai croisé, peut-être je lui ai dit bonjour, c'est complètement surréaliste", confiait de son côté Julie Verdier, 24 ans étudiante en art, capuche sur la tête pour se protéger de la pluie fine.
C'est un fou furieux, je le pensais plutôt au Mirail que dans un quartier bourgeois. J'espère que tout ça va se terminer très vite.

7h10 Le frère et la petite amie du suspect ont été placés en garde à vue.

7h07 Les policiers ont été informés mardi que l'homme s'était rendu dans une concession Yamaha pour modifier la couleur du scooter T-Max avec lequel il a commis ses meurtres.

6h54 L'homme a été identifié par l'intermédiaire de l'adresse IP de l'ordinateur de son frère, avec lequel il avait répondu à l'annonce sur Internet du premier militaire assassiné.

6h47 Nicolas Sarkozy est en contact permanent avec les forces de l'ordre à Toulouse, prêt à quitter Paris dès l'arrestation réalisée.
Le chef de l'Etat est quoi qu'il en soit attendu aujourd'hui à Montauban, où il doit assister aux obsèques des militaires tués dimanche.
François Hollande y sera présent également.

6h34 D'autres opérations policières ont lieu à Toulouse, chez les proches du suspect.

6h22 L'homme, qui se prénomme Mohamed, se revendique d'Al-Qaïda, même si rien n'indique qu'il ait agi dans le cadre d'une structure organisée. Depuis une demi-heure, les coups de feu ont cessé.

Depuis 3h10 du matin, les policiers du Raid assiègent un homme seul, de 24 ans et déjà suspecté après les meurtres de militaires à Toulouse et Montauban, retranché dans son appartement, au premier étage d'un petit immeuble de la rue du Sergent Vigné, dans un quartier tranquille de Toulouse.
Il s'agirait d'un islamiste, un djihadiste isolé.
A intervalle régulier, des coups de feu, ou de grenades assourdissantes, sont entendus dans les rues calmes et vides de la ville.

L'homme, qui a ouvert le feu très vite à l'arme automatique, sans doute un pistolet mitrailleur, serait responsable des meurtres de parachutistes de la semaine dernière et des trois enfants et du professeur de l'école juive de Toulouse.
Ce Français, de la région de Toulouse et d'origine maghrébine, a fait plusieurs séjours en Afghanistan, en 2010 et 2011.
Il avait été repéré par la DCRI, la direction de la lutte antiterroriste, dès avant la tuerie de lundi dernier. Il dit avoir voulu venger les enfants palestiniens et protester contre la présence française en Afghanistan.

Il ne serait pas intégré à une structure, mais "autoradicalisé". Un policier est blessé au genou, un autre à l'épaule.
Selon Claude Guéant, qui s'est exprimé sur place, le frère du suspect, du "coupable présumé", a également été interpellé.
Leur mère est sur les lieux de l'opération, mais refuse de s'adresser à son fils, dont elle dit qu'elle n'a aucune influence sur lui.

4h45 L'avion de la compagnie israélienne El Al, à bord duquel avaient pris place une cinquantaine de proches des victimes ainsi que le chef de la diplomatie française, a atterri peu après 05H45 locales (03H45 GMT) à l'aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv.
Source : L'express