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Acteur Chanteur : Stars & celebrites

mardi 5 janvier 2010

Je t'aime ma fille mais je t'abandonne

Ce matin a parle sur la radio RCJ 94.8 Ariela Palacz.
C'est une femme écrivain qui parle avec une émotion telle que de temps en temps on pouvait ressentir des frissons.
Le moment qui a été sur le point émotionel est celui-ci.
Elle raconte lorsqu'elle est passée de l'étoile jaune, et qu'a la guerre des 6 jours, elle était a l'aéroport, et qu'elle avait vu un avion d'EL AL,avec le drapeau isralien avec l'étoile de David en bleu et blanc, et qu'elle a eu la décison de faire son Alya.
Ariela Palacz n'est pas une rescapée de la Shoah.
Elle fut une enfant cachée, abandonnée et christianisée à l'Assistance publique à Paris, puis en Province.
Comme d'autres enfants qui ont plus tard créé l'association Aloumim en Israël, elle fut laissée et déposée à l'Assistance publique.
A l'âge de 8 ans, elle n'avait pas compris pourquoi. Dans son livre elle se souvient, et raconte.
Sans avoir été ni déportée ni cachée dans des forêts d'Ukraine, et sans être non plus un auteur de renommée internationale, Ariela Palacz (autrefois Paulette Szenker) réussit néanmoins à nous toucher.
Elle nous fait comprendre aussi l'intérêt qu'elle porte à Israël en général et à Jérusalem en particulier où elle immigre en 1970, à 36 ans avec son mari et ses deux enfants. Par contre elle a une une fille qui est née en Israel qui a maintenant 35 ANS
On est sensible aussi dans son livre au fait qu'Israël soit le seul Etat à caractère et à l'héritage juif, le seul où les fondements et les valeurs peuvent s'inspirer en droite lignée de l'histoire, de la tradition et de la culture juive.
C'est cette culture qu'elle porte en elle lors de son voyage en Pologne en 1993, pour le 50e anniversaire de la révolte du ghetto de Varsovie.
Cette visite constitue toute la deuxième partie du livre.
c'est le sentiment d'une ancienne fillette cachée qui retrouve le destin qu'a connu sa famille, celui de ses oncles, de ses tantes, de ses cousines, et de sa mère, mais auquel, elle, a échappé.
Les mots qu'elle a pour la « terre de Pologne » ne sont pas doux.
Sans vraiment polémiquer, elle a du mal à supporter les interdits pour raisons de sécurité faits au groupe, dus à une population locale hostile.
Elle a du mal à se faire aux habitants avoisinants le ghetto, les camps de concentration, les camps d'extermination, et si passifs.
Elle a du mal aussi avec une Pologne qui en 1946, après la guerre, continue à massacrer les juifs qui pensaient retrouver leur terre. Des questions que chaque visiteur honnête se pose, des réactions naturelles face à si peu de réponses.



Ariela Palacz raconte son retour à l'orphelinat, témoignant dans sa propre école de son histoire et ainsi, bouclant la boucle.
Ce livre est très émouvant c'est a lire. Et c'est aux Editions Elkana

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