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mercredi 19 janvier 2011

Michel Boujenah en larmes sur le plateau ce Canal + pour la Tunisie

Comme dans la chanson de Christophe Maé "C'est ma terre" Michel Boujenah a dit la même chose en Larmes pour la Tunisie "C'est ma terre" sur Canal + dans l'émission du Grand Journal
Cela fait presque un mois déjà que la contestation gronde en Tunisie.
La police a ouvert le feu sur la révolte de la rue, faisant plusieurs dizaines de morts.
Après la fuite du président déchu Ben Ali vendredi 14 janvier, chassé par ces longues semaines d'insurrection de la population, les Tunisiens avaient alors placé beaucoup d'espoir dans la formation d'un nouveau gouvernement d'union nationale.
Ce dernier devrait être chargé de préparer des élections présidentielles et législatives qui devraient se dérouler d'ici six mois.
Aujourd'hui, leurs attentes, n'ont pas encore été totalement satisfaites.

Le 14 janvier dernier, l'acteur et réalisateur français Michel Boujenah, originaire de Tunis, s'exprimait au micro de RTL plein d'émotion sur cette situation tragique et d'urgence qui fait la une des médias dans l'Hexagone.
Touché et plus affecté que jamais par ce drame qui touche aujourd'hui ce pays qu'il considère comme "sa terre natale",
Michel Boujenah s'est de nouveau exprimé sur le sujet hier, lundi 17 janvier, sur le plateau du Grand Journal.

Les déclarations sur le sujet sont plutôt rares, pour ne pas dire totalement inexistantes de la part des personnalités.
Mais Michel Boujenah se sent bien plus que concerné. Hier, il était ainsi très affecté lors de son passage dans l'émission de Michel Denisot sur Canal+.
Aux côtés de Dominique de Villepin et Moncef Marzouki, opposant historique tunisien, le comédien a déclaré :
"Le peuple tunisien est un grand peuple, je l'ai toujours dit, je l'ai toujours pensé.
Il y a des cadres en Tunisie, il y a des ingénieurs, des intellectuels, des médecins.
Aujourd'hui, il y a une chance magnifique pour ce pays et cette chance ne doit pas être gâchée. Je suis bouleversé, je pense à mon père qui aurait tant aimé voir ça. Ce que je veux dire, c'est que je me sens pas forcément légitime ici.
Parce qu'il y a des tas de jeunes gens en Tunisie aujourd'hui et peut-être à Paris qui se sont battus et qui devraient être à ma place pour parler.
Je pense à tous ces jeunes qui ont parlé sur Facebook, aux bloggeurs qui ont été en prison, qui ont été libérés, après je pense à tous ces jeunes qui ont besoin de parler, besoin d'avoir une tribune pour s'exprimer.
Je pense à tous ces gens qui viennent de la société civile et qui ont mené ce mouvement de manière spontanée qui a dépassé tout le monde.
Parce que c'est ma terre natale.
Excusez-moi je suis un peu... C'est bizarre, je pensais pas réagir comme ça, c'est pour ça que je voulais pas venir. C'est un moment historique qu'il faut protéger beaucoup parce qu'ils sont encore en danger. Il faut que tout le monde fasse très attention au peuple tunisien !"

Les larmes aux yeux, Michel Boujenah était tellement bouleversé qu'il ne put finir de s'exprimer comme il le souhaitait.
Adepte des coups de gueule - mais aussi parfois victime de coups d'éclat -, Michel Boujenah se sent plus concerné que jamais. Et malgré ses larmes, ses belles paroles et son témoignage poignant ont été entendus.

Moncef Marzouki, lui, n'a pas hésité à dénoncer "une mascarade", comme le relate aujourd'hui Le Parisien.
En effet, selon l'opposant historique tunisien, cette formation du nouveau gouvernement en Tunisie n'est qu'une fausse ouverture à cause du maintien de ministres du président déchu Ben Ali :
"La Tunisie méritait beaucoup mieux :
90 morts, quatre semaines de révolution réelle, pour aboutir à quoi ? Un gouvernement qui n'a d'union nationale que le nom, parce qu'en réalité il est composé [de membres du] parti de la dictature, le RCD", a-t-il déclaré sur i

Nous avons une grande pensée pour le photographe franco-allemand de l'agence EPA, Lucas Mebrouk Dolega, qui est décédé des suites de ses blessures alors qu'il couvrait les manifestations à Tunis devant le ministère de l'Intérieur.
Il avait été atteint vendredi par un tir de grenade lacrymogène tirée "à bout portant" par un policier tunisien... Il était depuis dans le coma après une opération de la dernière chance. Il est décédé hier, lundi 17 janvier. Familier de l'Assemblée nationale, entre autres, Lucas était âgé de 32 ans.
Toutes nos condoléances pour cette disparition cruelle à tous ses proches.
Source : purepeople

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